introduction. - Notes du mont Royal

ou L'INVARIABILITé DANS LE MILIEU. 95
5. C'est pour cela qu'il est dit : « Si l'on ne possède
pas la suprême vertu des saints hommes, la suprême loi
du devoir ne sent pas complètement prataqu.ee, »
fi, (Tes! pour ee!a aussi que le sage, i< lent i lié a ver îa
loi du devoir, enllîve avee respect sa nature wrlueuse,
celle raison d rot le qu'il a récite du ciel, et qu'il s'attache
à rechercher e! à chu lier al tend veine ut ce qu'elle lui
prescrit. Dans ce but, il pënetre jusqu'aux dernieivs limites
de sa profonde tu* et: de son étendue, pour saisir ses
préceptes les plus subtils et les plus inaccessibles aux intelligences
vulgaires. 11 développe an plus haut degré les
hautes et pures facultés de son intelligence, et il se lait
une loi de suivre toujours les principes de la droite raison,
11 se e on for nie aux lois déjà recta unies et pratiquées anciennement
de la nature vertueuse de l'homme, et il
cherche à en connaître de nouvelles, non encore déterminées
: il s'attache avec force à tout ce qui est honnête et
juste, afin de réunir eu lui la pratique de-, rites, qui sont
l'expression de la loi céleste.
7. € es! pour cela que s'il est revêtu de la d limité souveraine,
il nVst point rempli d'un vain orgueil : s'il se
trouve dans l'une (h'^ conditions inférieures, il ne se cutisfilue
point en état de révolte. One l'administration du
royaumesoit équitable, sa parole suffira pour l'élever a la
dignité qu'il mérite: qu'au contraire le royaume soit mal
gouverne, qu'il y règne * des troubles et. des séditions, son
silence suffira pour sauver sa personne.
Le Livre des Vers dit ! :
« Parce qu'il fut intelligent et prudent observateur îles
« événenienls.
« C'est pour cela qu'il conserva sa personne. »
Cela s'accorde avec ce qen est dit précédemment.
Vuilà le vin-t-sepUènu; chapitre. Il \ est parle de la loi de
Tirai n ne.
? Le iv Ta-ijo, .!e 'f< /e'/;f/- tnàuj.