introduction. - Notes du mont Royal

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L'empire sur le point d'être submergé doit être secouru
selon les règles de l'humanité et de la justice. La femme
de son frère étant en danger de se noyer peut être secourue
avec la main. Voudrièz-vous que je secourusse l'empire
avec ma main?
î iS. Kn u u{}- s liicf e/r fo u cl i t : P o 11 rq noî u n h oui me su férié
or ïrinslruit-il pas lui-même ses enfants?
MEXi-TSF.r dit : Parce qu'il ne peut pas employer les
( • c » r n ' c t i o us. Ce 111 ï ( pii o 11 se i goe < 1 o ï t le t ai rc se i o 11 les r è
11 e I a cl r o i t u r e. Si [ ï e 11 fa n I { n'agi t pas se 1 on les règles de
la droiture, [le père] se lâche; s'il se lâche, il s'irrite;
alors il blesse les sentiments de tendresse qu'un fils doit
avoir pu tir son père. « Mon maître [cl il le lils en parlant
« de sou pèrej devrait ni Instruire selon les règles de la
« d r u i t u r e ; mais î 1 ne s'est j i i ma ï s g ui dé pa r les ri • gl e s
a de eelte droiture. » Dans cet état de choses le père et
le fils se blessent mutuellement. Si le père et le fils se
bi esst ait m u t u e 11 e n i e ni, al or s il en résn 11 e u n gr a n d m al.
Les anciens confiaient leurs fils à d'autres pour les instruire
et faire leur éducation.
E n l r e ! c p r re e t ie fi I s, il n e c o n v i en t pas d ? u ser de correclions
pour faire le bien. Si le père use de corrections
pour porter son lîLs à faire le bien, alors l'un et l'autre sont
l » i e 1111 Vf c I é s a n î s de cœ u r e t ci ' a fie c t ï o n s. Si u ne fo is î I s so n
désunis de cœur et cl "a ii ce fions, il ne peut point leur arriver
de malheurs plus grands.
il). MEM,-TSB; dit : Parmi les devoirs que l'on rend à
ceux qui sont au-dessus de soi *, quel est le plus grand!
Ces t. e e i 11 î de servir se s p è r e e 1111 è r e q 11 î est 1 e p 1 u s g ranci.
De tout ce que l'on conserve et protège dans le monde,
q n'y a-1 - i 1 de plus important? C es! < i e se c o n se r ve r soirt
i è i n e j d a 11 s la d i "o i t e v o i e j q u i est 1 e pi us i 111 p or t a n t. j a
toujours entendu dire que ceux qui ne se laissaient pas
égarer clans ie e heu un de la perdition pouvaient servir
1 Ce soni les pères et in tires, !»•> personnes plus âgées, vi le
prince.