introduction. - Notes du mont Royal

OU LES ENTRETIENS PHILOSOPHIQUES. 133
de la droite raison n'égale-* pas celui qui les aime; celui
qui les aime n'égale pas celui qui en fait ses délices et les
pratique. •
Iil. Le Philosophe dit : Los hommes atedcssti> tFinir
intelligence moyenne peuvent être instruits dans les plus
hautes coin laissa rires du savoir humain : les hommes
au-dessous d'une intelligence moyenne ne pet tuait pas
vtiv instruits des liantes connaissances dn sa\oir humain.
20. Fan-ichi demanda ce que e Vf ail que le savoir. Le
Philosophe, dit : Km ployer fontes ses forces peau* faire; ee
qui est juste et convenable aux hommes: révérer les
esprits et les génies, et s Vu tenir toujours a la distance
qui leur est due : voila ce que Ion peut appeler st/rnir. Il
demanda ee que c'était que l'humanité. L'humanité [dit
le Philosophe), C'est ce qui est d'abord difficile à pratiquer,
et que Ton peut, cependant acquérir par beaucoup
d VI fort s : voilà ee qui peut-être appelé hutnunit*'.
21. Le Philosophe dit : L'homme instruit est [commeI
nue eau limpide qui réjouit ; l'homme humain est,
|eonnne| une montagne qui réjouit. L'homme imannf a
en lui un grand principe de mouvement ; I homme humain
un principe de repos. L"hoinme instruit a en lui des motifs
instantanés de joie ; l'homme humain a pour Ini l'éternité.
22. Le Philosophe dit : LT'.tat de Ï7W, par un changement
ou une révolution, arrivera a la puissance ciel Liât
de fj)M ; LKiat de Lou, par une révolution, atrheraau
Li'ouveiijemeut delà droite raison.
23. Le Philosophe dit : Lorsqu'une coupe a anses a
perdu ses anses, es!-ce encore nnc coupe à anses, est-ce
encore une coupe a anses ?
21. Tsfiï-itfjù fît nue question en ces termes : Si un
homme plein de la vertu de rhumaniie. se trouvait interpellé
en ces mots : 'ahu>er