introduction. - Notes du mont Royal

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Les hommes de Thsi ont un proverbe qui dit : Quoique
Ion ait ia prudence et ia pénétration en partage\ rien
n'est avantageux comme des circonstances opportunes;
quoique ton ait de bons instruments aratoires, rien n'est
(ivcnUfif/eux comme d'attendre la soi son favorable. Si le
temps est arrivé, alors tout est facile.
Lorsque les princes de [lia, de }~n et: do Te h cou llolissaieiit
l _, leur terri luire ne dépassa jamais mille li [ou
e e ut li e u c s J 11\ * t e 11 d i le - ; 1 e r o y a u 111 e ( le 7 'h $ i a a u j o u rciliuî
cette étendue de territoire. Le chant des coqs et
les aboiements des chiens se ré pondant mutuellement
[tant, la population est. pressée] s'étendent jusqu'aux quatre
extrémités «les frontières; par conséquent, le royaume
de 7Lsi a une population égale à ia leur [à celle de ces
royaumes de mille // d'étendue I. On n'a pas besoin de
changer les limites de son territoire pour l'agrandir, ni
d'augmenter le nombre de sa population. Si le roi de 'iosi
pratique un gouvernement humain [plein d'amour pour
le peuple* 5 ], personne ne pourra l'empêcher d'étendre, su
souveraine te sur tout l'empire.
En ou Ire, on ne voir plus surgir de princes qui exerce ni
la souveraineté. Leur interrègne n'a jamais été si long
que de nos jours. Les sou lira ne es et. les misères des peuples,
produites par tlvs gouvernements cruels et tyranniques,
n'ont jamais été si grandes que de nos jouis. 11
es! facile de faire manger ceux qui ont laim et de faire
boire ceux qui ont soif.
Kiioi.NU-isKi; disait ; La vertu dans on lion gouverne
ment se répand comme un fleuve; elle ma relie plus vite.
que le piéton ou le cavalier qui porte les proclaniatiuiib
royales.
Si «ie nos jours un royaume de dix mille chars vient a
* Aux époques de Yu, de Thang, de Wen-wang el de Wou-wangm
1 Selon Tchou-hi, il est ici question du domaine royal, Wang-ki
[qui avait toujours î ,000 U d'étendue, et que les anciens rois gouvernaient
par eux-mêmes].
s Commentaire, *