introduction. - Notes du mont Royal

MENG-TSEU. 289
ne sait-iS pas que je ne puis accéder à celte proposition 1 î
Si je désirais des richesses^ comment aurais-je refusé cent
mille mesures de riz 2 pour en accepter maintenant dix
mille? Est-ce là aimer Ses richesses ?
h i-sim il i suit : C était un homme bien extraordinaire
cfiie Tseu-cho-i ! Si, en exerçant des ioneftom publiques,
il rictaiî pas promu à un emploi supérieur, alors il cessait
toute poursuite; mais il taisait plus, il taisait en sorte
que son fils ou son livre radet tut. élevé à la dignité de
Âîtffj [roue des premières du royaume], lui elïet. parmi
les hommes, quel est eelui qui ne désire pas les richesses
et les 11011 u e o rs ? Ma i s Tst'u - < -Ito- i 111 i se ti I, au n i i 1 i e 11 d t s
richesses et des honneurs, voulait avoir le monopole, et
être le chef du marché qui perçoit pour lui seul tous les
o rot il s,
L Intention de celui qui, dans f'antiquité, institua les
marchés publies était de faire échanger ce que Ton posséi
lait c o i ) Ire e e i j u e I o i i n e possédait pa s. (. * e 11 x q u î lurent
e oui ruts pour présider à ces marchés n "avaient d'antre
(J e vo i r à r e î :n p I i r < j u e c e I u ï d o m a i n t e n i r I e l >o i ) o rd re. Mais
u 11 11 oui n i e vil se trou va ? q u i I î f - e I < • v e r 11 n grand t c i i r e a 11
i ni 1 ie u du ma r c 11 é pou r y m « J n t e r, i) e là il pu r I a i i d < ' s r e -
gards de surveillance à droite et à gauche, et recueillait
Ions les profits du marché. Tons les boni mes le regard
ère 111; com i n e u n v i I a i n e 1 tin misérable, € 'es L a i n si q u e
depuis ce temps-là sont établis les droits perçus dans les
marchés publics ; et la coutume d'exiger des droits des
marchands date de ce vilain homme.
J1. MENG-TSEI', en quittant le royaume do T/tsi, passa
la nuit dans la ville de Tel i cou. Il se trouva là un In an me
qui, à cause du roi, désira l'empêcher de continuer
son voyage. 11 s'assit près de lui, et lui parla, ME.NG-
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