introduction. - Notes du mont Royal

7g . TCBOCTfG-YOUTO,
vraie, elle ne peut pas ne pas se manifester sous une forme
quelconque.
Voilà le seisième chapitre. On ne petd ni voir ni entendre
ces esprits subtils; c'est-àndire, qu'ils sont dérobés-à nos regards
par leur propre nature. Identifiés avec la substance des choses
telles qu'elles existent, ils sont donc aussi d'un usage général.
Dans les trois chapitres qui précèdent celui-ci, il est parlé de
choses d'un usage restreint, particulier ; dans les trois chapitres
suivants, il est parlé de choses d'un usage général ; ^lans
ce chapitre-ci, il est parlé tout à la fois de choses d'un usage
général,"obscures et abstraites; il comprend le générai et le
particulier. (TCHOIHU.).
CHAPITRE XW.
1. Le Philosophe a dit : Qu'elle était grande la piété filiale
de CkunI il fut un saint par sa vertu ; sa dignité fut
la dignité impériale; ses possessions s'étendaient aux
quatre mers l ; il offrit les sacrifices impériaux à ses ancêtres
dans le temple qui leur était consacré ; ses fiîs et
ses petits-fils conservèrent ses honneurs dans une suite de
siècles 2 .
2. C'est ainsi que sa grande vertu fut, sans aucun doute,
le principe qui lui fit obtenir sa dignité impériale, ses revenus
publics, sa renommée, et la longue durée de sa
vie.
3. C'est ainsi que le ciel, dans la production continuelle
des êtres, leur donne sans aucun doute leurs développements
selon leurs propres natures, ou leurs tendances naturelles:
l'arbre debout, il le fait croître, le développe;
l'arbre tombé, mort, il le dessèche, le réduit en poussière.
1 C'est-à-dire, aux douze provinces (Tcheou) dans lesquelles était
alors compris l'empire chinois. (Glose),
1 Glose.