introduction. - Notes du mont Royal

OU LES ENTRETIENS PHILOSOPHIQUES. 493
tissent la vertu môme ; une impatience capricieuse ruine
les plus grands projets.
"21. Le Pliî 1 ost)phe d i f : Û11 o f a t ou 1 e déIcs!e ff ite 1 qu'un,
vous devez examiner attentivement avant de ju^erjque
la foule se passionne pour quelqu'un, vous devez examiner
attentivement avant de juger,
2#. Le Philosophe dit : L'homme peu! agrandir la
voie de la vertu; la voie de la vertu ne peut pas agrandir
FI ioi unie.
2!L Le Philosophe dit : Celui qui a une conduite vicieuse,
et ne se corrige pas. celui-là peut être appelé
vicieux.
30. Le Philosophe dit : J'ai passé des journées entières
sans nourriture, et des nuits entières sans sommeil, pour
111 e 11 v re r à d e s n i éd i t a t i o i ) s, et e e 1 a sans u ti 111 e î ilelle ;
1 ? ét ude est 1 iieii préférahle.
31 « Le Ph i h >so j >he dit.: L1 i o m i ne su pé rie i î r ne s'ocetipe
que de la droite voie ; il ne s occupe pas dit boire et
du manger. Si vous cultivez la ferre. la lai ni se trouve
souvent an milieu de vous : si vous éludiez, la e'licite se
trouve dans le sein même de i étude. L'homme supérieur
ne s'inquiète que de ne pas atteindre la droite voie ; il ne
s'inquiète pas de la pauvreté.
3*2. Le Philosophe dit : Si l'on a assez de connaissance
pour atteindre à la pratique de la raison, et; qui 1 la vertu
de l'humanité que Fon possède ne suffise pas puer persévérer
dans cette pratique ; quoiqu'on y parvienne, on
fini r a n é e essa i r e i ne 111. par i* a h a n d o n n e r.
Dans le cas où Von aurait assez de connaissance pour
atteindre à la pratique de la raison, et on la vertu de l'humanité
que Fou possède sut lirait pour persévérer dans
cette pratique; si Fon n*a ni gravite ni dignité, alors le
peuple ira aucune considération pour vous.
Enfint quand même on aurait assez de connaissance
pour atteindre à la pratique de la raison, que la vertu de
l'humanité que Fon possède sui'lîraii peur persévérer dans
rH!e pratique, et que Fon v joindrait (a gravite et la di-