introduction. - Notes du mont Royal

174 LE LUN-YtJ?
9. Le Philosophe ayant voulu se rendre dans l'État de
Weï3 Yan-yeou conduisit son char.
Le Philosophe dit.: Quelle multitude [quelle grande population!
!
Ynn-m'ouiX\\ : l'ne grande imiltitiiclc, en effet, Qu'y aurait-il
à faire pour elle? Le Philosophe dit : La rendre
riche et heureuse. [Le disciple] ajouta : Quand elle serait
r î ( i i e e l ic i ! r e 11 se, c f u e fa 11 < ! l'a i I - i 1 f a i re encore pu u r e 1 le
(Le Philosophe] dit: L'instruire.
10. Le Philosophe dit : Si jttn gouvernement] voulait
11 te i ï i p lo y e r ai i \ a 11 a i res p u I ili q i les, dans le eu tirs d'il ne douzaine
de lunes je pourrais déjà reformer quelques abus;
dans trois années, la réformai ion serait complète.
11. lit* Philosophe dit: n Si des hommes sages et, ver-
« tueux gouvernaient, un Llial pendant sept années, ils
« pourraient dompter les hommes cruels (les convertir au
». bien! et supprimer les supplices. » Qu'elles sont parfaites
ces paroles jdes anciens sages) !
M. Le Philosophe dit : Si je possédais le mandat de la
royauté, il ne me. faudrait pas plus d'une génération 1 1
pour
faire regner partout la vertu de l'humanité.
13. Le Philosophe dit : Si quelqu'un règle sa personne
selon les principes (h* l'équité et de la droiture, quelle ditlienlte
épî'oitvcra-t-il dans l'administration dit gouvernement?
s'il ne règle passa personne selon les prineines de
l'équité et de la droiture, comment pourrait-il rectifier la
conduite des antres hommes?
U. ïtm-ijviM étant revenu de la cour, le Philosophe lui
dit : Pourquoi si tard? [Le disciple] lui répondit respectueusement
; Nous avons eu à traiter (ks aiîaires^eonecrnant
l'administration. Le Philosophe dit : C'étaient des
aflaiivs de famille, sans doute ; car s'il se tut agi des affaires
d'administration publique, quoique je ne sois plus
en fonctions^ je suis encore appelé à en prendre connaissauce.
* Un laps de temps de trente années. (TCHOU-HI.)