introduction. - Notes du mont Royal

«N6-TSEU. 373
institutions si sages de Yao et de Chun, ne vaut-il pus
mieux pour moi de faire en sorte que ce prince soit un
prince semblable à ces deux grands empereurs? Ne
vaut-il fias mieux pour moi du faire un sorte que ce
peuple Ique je serai appelé a administrer! ressemble au
peuple de Vao uî de iluinY Ne vaut-il pas mieux que je
voie moi-même par mes propres yeux ces institutions
pratiquées par le prince et par le peuple? Lorsque le
eiel [poursuivit Y-yii*] lit naître ee peuple, il voulu! que
ceux qui lus premiers connaîtraient lus principes dus
actions ou dus devoirs muraux instruisissent uutix qui
devaient les apprendre d'eux: il voulut qui'ceux qui lus
premiers auraient rinlellip-nee des lois sociales la communiquassent,
à ceux qui devaient ne l'acquérir qu'ensuite.
Moi, je suis dus hommes de tout l'empire celui qui
le. premier ait cette intelligence. Je veux, en me servant
des doctrines sociales de Vao et de fûkui, communiquer
l'intelligence du ces doctrines à ce peuple qui les ignore.
Si je ne lui un donne pas l'intelligence, qui la lui donne
ru?
Il pensait que si parmi tus populations de l'empire il
su trouvait un simple homme ou une simple funutiu qui
ne comprit pas tous lus avantages des institutions de
)'ao et de (jifuïh c'était cou mu* s'il l'avait précipité luimême
dans le milieu d'une fosse ouverte sons sus pas,
(l'est ainsi qu'il entendait su charger du fardeau de l'empire,
(l'est pourquoi en se rendant près de ï'hnny il lui
parla de manière à le déterminer a combattre le dernier
roi ;ui) pivs du priiieo s*.us \%- |uvl»'\!«-