introduction. - Notes du mont Royal

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sant ainsi, on est un grand homme [un saint ou un sage * ] ;
et voilà tout.
16. MEMG -TSTO dit : 11 y a une dignité céleste *, comme
il y a des dignités humaines |ou conférées par les
hommesj. L'humanité, l'équité, la droiture, la fidélité
ittî la sincérité, et la satisfaction que l'on éprouve à pratiquer
ces vertus sans jamais se lasser, voilà ce qui const
ïîtn x Ia (lig11ît.é d11 ciel. Les titres de hotmg \çhef % (Vune
priifcipiwi^ ; \, de A ing [premier ministre], et de Ta,-fou
\premier administrateur]* voila quelles sont les dignités
conférées par les lion unes.
Les hommes de l'antiquité cultivaient les dignités qu'ils
tenaient du ciel, et les dignités clés hommes les suivaient.
Les hommes de nos jours cultivent les dignités du ciel
pour ri te relier les dignités des hommes. Après qu'ils ont
oh tenu les dignités des lion unes, ils rejettent celles du
ciel. CV.>t là le comble de ht démenée. Aussi à la fin doivent-ils
périr dans l'égarement.
17. M E>'< « -ïS Ki; dit : Le desir 1 esse 3 o u < 1 e 1 a
distinction «'t des honneurs est. un sentiment commun à
tous les lion m les : chaque homme possède la noblesse eu
lui-même * . seulement il ne pense pas à la chercher
eu lui.
Ce que les hommes regardent comme la noblesse, ce
n'est pas la véritable et noble noblesse. Ceux que Tckmhmeng
[premier ministre du roi de Tksi) a faits nobles^
Tclêao-meng peut les avilir.
Le Livre dp. Vers 5 dit :
« Glose.
1 « La dignité céleste, dit Tcheu-hi, est celle que donnent la vertu
et l'équité, qui font que l'on est noble et distingué par soi-même. »
8 Koud. Ce mot renferme l'idée d'une noblesse conférée par les
emplois que Ton occupe, ou par les dignités dont elle n'est jamais
séparée.
* « La noblesse possédée en soi-même, ce sont les dignités du
ciel. » (TCHOU-HI.)
s Ode Ki-tmuï, section Ta-ya.