introduction. - Notes du mont Royal

LA GRANDB ÉTUDE. 61
seul est capable d'aimer et de haïr convenablement les
hommes *.
15. Voir un homme de bien et de talent, et ne pas lui
donner de l'élévation ; lui donner de 1* élévation, et ne pas
le traiter avec ton le* la déférence qu'il mérite, c'est loi
laireïnjore. Voirun 11onJiJie {>erv e rs » e11te i pas 1 e i*ep«.»t1sst• r ;
le repousser, et ne fias l'éloigner a une grandi* distance,
e est une chose couda ni tiable pu ni: un prince.
H», Vn prince qui aime ceux qui sont l'objet de la haine
générale, et qui liait ceux qui sont aimés de huis, fait ce
que l'on appelle ttn outragea la nature de l'homme. Iles
calamités redoutables atteindront, certainement un tel
prince »
17. C'est en cela que les souverains ont une grande
ivgle de conduite à laquelle ils doivent se conformer; ils
l'acquièrent, cette regle? par la sincérité et la fidélité, et
ils la perdent par l'orgueil et la violence.
•18. Il y a un grand principe pour accroître les revenus
(de l'État ou de la famille }, tjue ceux qui produisent ces
revenus soient nombreux, et ceux qui les dissipent, eu
petit nom lire; que ceux qui les font croître par leur travail
se donnent beaucoup de peine, et que ceux qui les
consomment le fasse ni avec- modérai ion : alors, de celle
i n a n i é re, les r e v e n 11 s se r o 111 toi y o u rs su f t i sa n t s -.
1 v. Je n'admire put ut m» 1M muni', qui p«-»>sod«> une \»»rlu dan*
tente sa peiieeiîoo, s'il ne possède «'n mène* temps dans un pareil
i\i'(rfri' la vrrtii opposée, l*'l qu'Hait !:'paniin