introduction. - Notes du mont Royal

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MENG-ÏSEU. 263 posséder on gouverne!oeuf humain, les peuples .s'en réjonirunf comme [se réjouît dosa délivrance! l'homme que l on a dt ; faelié du gibet ou ii était suspendu la tété en bas. Ces! ainsi que si on lai! si ai lia tient la moitié des actes bienfaisants dos bon unes de l'antiquité, le s résultats seront plus que doubles, €e n est que maînlenanl que bon peut accomplir de telles choses. i, Rong-sun-lchcou lit une autre question en ees ternies : Maître, je suppose que vous so\ez grand dignitaire et premier ministre du royaume de Thxi. et que vous parveniez à mettre eu pratique vos duc •tri nés de bon gouvernement, quoiqu'il puisse résulter de là que le roi devienne chef suzerain des autres rois, ou souverain do l'empire, il n'y aurait rien d'extraordinaire. Si vous deveniez ainsi premier ministre du royaume, éprouveriezvons dans votre esprit i!
264 M»fi-HED. chars, comme s'il tuerait* l'homme vêtu d'une -large Yeste de laine. Il n'avait peur d'aucun" des princes de l'empire : si des mots outrageants pour loi, tenus par eux, parvenaient à ses oreilles, il les leur renvoyait-aussitôt. C'est de cette manière que Meng-chi-che entretenait aussi son courage viril. II disait : « |§ regarde du même œil la défaite que la victoire. Calculer le nombre des ennemis avant de s'avancer sur eux,, et 'méditer longtemps sur les chances de vaincre avant d'engager -te combat, c'est redouter trois armées ennemies. »,Pensezvous que Mmg-chi-ehê pouvait acquérir la certitude de vaincre! Il pouvait seulement être dénué detoptecrainte; et voilà tout. ' Mmg-eki~ekerappelle Th$êng-t$eu pour le caractère; Pe-koung-lteou rappelle T$eu-hia. Si l'on compare le courage viril de ces deux hommes, on ne peut déterminer lequel «des deux surpasse l'autre; cependant Mengehi-che avait le plus important [celui qui consiste à avoir un empire absolu sur soi-même]. ' - - Autrefois, Th$êng-t$eu, s'adressant à Tseu*ia*g, lui dit : Aimez-vous le courage viril î j'ai beaucoup entendu parler du grand courage viril [ou de la force d'âme] à mon maître [KHQUNG-TSEU]. // disait :* Lorsque je fais un retour 'sur moi-même, et que je ne me trouve pas le cœur droit, quoique j'aie pour adversaire un homme grossier, vêtu d'une large veste de laine, comment n'éprouverais-je en moi-même aucune crainte! Lorsque je fais un retour sur moi-même, et que je me trouve le cœur droit, quoique je puisse avoir pour adversaires mille ou dix mille hommes, je marcherais sans crainte à l'ennemi. Meng-chi-che possédait la bravoure qui naît de l'impétuosité du sang, et qui n'est pas à comparer au courage plus noble que possédait Thsêng-tseu [celui d'une raison éclairée et souveraine 1 ]. 1 Comimniaire.
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