introduction. - Notes du mont Royal

MENG-TSEU. 391
cuite, sans que les hommes chargés des ordres du prince
les lui présentent de nouveau *.
Tseu-sse se disait en lui-même : ce Si pour des viandes
cuites on me tourmente de manière à m'obliger à faire
souvent des salutations de remerclments, ce n'est pas
là un mode convenable de subvenir à l'entretien des
Sag'CS. »
Jeese conduisit île la manière suivante envers C/tun ;
il ordonna il se> neuf fils de le servir ; il lui donna ses
ileiix tïlles en ntarîage ; il ordonna à tons les fonctionnaires
publics de fournir des hoails, ih>^ moutons, de
remplir des gretûei> pour rentretien de ('Intn au milieu
des champs: ensuite il l'éleva aux honneurs et. lui conféra
une hante dignité, (l'est pourquoi il est dît avoir
honoré un sage selon un mode convenable à un souverain
on à un prince.
7. W'en-tclwntf dit : Oserais-je vous faire une question
: Pourquoi tin sage neva-t-il pas visiter les princes-?
.MENi;-TSia: dît : S'il est dans leur ville principale, on
dit qu'il est le- sujet de la place publique et du puits publie:
s'il est dans la campagne, on dit qu'il est le sujet
ûv> herbes forestières, deux qui .sont dans l'un et l'autre
cas sont ce que l'on nomme les J minutes de la Ion le J .
Les hommes de la foule qui îfont pas été ministres, et
n'ont pas encore offert de présents au prince, n osent
passe permettre de lui faire leur visite; c'est I usage.
Wen-trhaflfj dit : Si le- prince appelle les hommes de
la ton h: pour un service exigé, ils vont faire ce service.
Si le prince, désirant les \oir, les appelle auprès de lui,
ils ne vont pas le voir; pourquoi cela?
MENG-TSiii: dit : Aller faire un service exigé est un de
» Atiii