introduction. - Notes du mont Royal

130 ' LE Ltm-YU,
Le Philosophe dit : Les paroles de Young sont conformes
à la raison.
2. Ngaï-lumg'àGMaxiéà quel était celui des disciplesdu
Philosophe qui avait le plus grand amour de l'étude.
KHOUNG-TSEU répondit avec déférence : Il y avait Yemhmi
qui aimait l'étude avec passion ; il ne pouvait éloigner
de lui Fardent désir de savoir ; il ne commettait pas deux
fois la même faute. Malheureusement sa destinée a été
courte* et il est mort jeune. Maintenant il n'est plus 1 1
! je
n'ai pas appris qu'un autre eût un aussi grand amour de
l'étude.
3. T$m-koa ayant été envoyé (par le Philosophe) dans
le royaume de- Tchi, Yan-iseu demanda du riz pour la
mère de Tseu-hoa, qui était momentanément privée de la
présence de son fils. Le Philosophe dit : Donnez-lui-en
une mesure. Le disciple en demanda davantage. Donnezlui-en
une mesure et demie* répliqua-t-il. Ymn-tsm lui
donna cinq ping de riz (ou huit mesures).
Le Philosophe dit : Tchi (Tseu-hoa), en se rendant dans
l'État de rhsi9 montait des chevaux fringants, portait des
pelisses fines et légères ; j'ai toujours entendu dire que
l'homme supérieur assistait les nécessiteux* et n'augmentait
pas les richesses du riche.
Yousn-sse (un des disciples du Philosophe) ayant été fait
gouverneur d'une ville* on lui donna neuf cents mesures
de riz pour ses appointements. Il les refusa.
Le Philosophe dit : Ne les refusez pas; donnez-les aux
habitants des villages voisins de votre demeure.
4. Le Philosophe, interpellant Tehoung-koung, dit : Le
petit d'une vache de couleur mêlée* qui aurait le poil
jaune et des cornes sur la tête* quoiqu'on puisse désirer
ne l'employer à aucun usage* [les génies] des montagnes
et des rivières le rejetteraient-ils?
5. Le Philosophe dit : Quant à Hoeï,mn cœur pendant
trois mois ne s'écarta point de la grande vertu de l'huma-
1 Yan-hoëi mourut à trente-deux ans.