introduction. - Notes du mont Royal

OU LES ENTRETIENS PHILOSOPHIQUES. 185
29, Le Philosophe dit : L'homme supérieur rougit de la
crainte que ses paroles ne dépassent ses actions.
30, Le Philosophe dit : Les voies droites, ou vertus
principales de l'homme .supérieur, son! au nombre de
trois, qne je n'ai pas encore pu complètement atteindre;
lit vertu da i iauiiiiiiii(\ qui dissipé U-> Ois!esses ; la avicfivc*
qui dissipe les don les de Le;? prit ; et îe vuuntfje vïvtL qui
dissipe les craintes.
Tseu-kountj dit : Notre maître parle de lui-même avec
trop d'humilité.
31, Tseu-ko un g s'oee upaîf à eo m pa rc r entre eux les
hommes des diverses contrées. Le Philosophe- dit : S$et
vous êtes sans doute» un saue fivs-eclaire ; quant a moi, je
ri * a i p 11 s asse z c 1 e î o î s i r p« m r 11 f o e c u pe r d e e e s e I a .est ss.
3 i. X e v o u s a H1 i i^è z j ? a s d. e e e q « «. • 1 < *s h o n n u es 11 e vous
connaissent point ; niais affligez-vous plu lot de ce que vous
n'avez pas encore pu mériter «l'être connu.
3 3. Le P1 îi I o so p 11 e d i t : N e p a s se revoit e r d e t r e t r o î I I p < ;
par les hommes, ne pas se prémunir contre leur manque
de î'< J î, t ors( j ne e e peut lni.it oi i. La pre v u d a v; 11 i ce » 11'est -ce
pas là être sage ?
ML Weï-aertf/, surnommé Mrou, s'adressant à KiiorNCisix,
lui dit : Kfiitor [petit nom du Philosophé!, pourquoi
étes-vous loujours par voies v-t p;»r chemins p.air propager
votre doc I ri ne? N'ai niez-vous pas un peu trop a en
parler!
K i ! o i N O'ïSEï • dit : Je n 'oser a i s nie pe r m e 11 ro d a î n 1er
trop a persuader par la parole ; niais je liais Tons?ina!ion
à s'attacher a une idée jixe.
33. Le Philosophe dit : Quand on voit le beau cheval
nomme' A7, on ne loue pas en lui la force, mais les qualités
.supérieures.
30. Quelqu'un dit : Que doii-on penser de relui qui rend
bienfaits pour injures 1 V
* Voyez Y Évangile et le Koran. L'Évangile dit qu'il faut rendre îc
bien pour îe maî ; îe Koran, qu'il faut rendre îc maî pour îe mal. Le