introduction. - Notes du mont Royal

154 LE LUN-YU,
Il ne mangeait jamais beaucoup.
• Quand on oftrait les sacrifices et les oblaiions dans les *
palais du prince, il ne retenait pas pour lui, môme pour
une nuit, la viande qu'il avait reçue. Quand il y offrait luimême
les obial'mu^ du viande à ses ancêtres, il ite passait
pas I rots jours >.ms la servir ; si les (rois jours étaient passés,
nu uj" la mangeai I plus»
Eu mangeant, il n "en i retenait point île conversation ;
en prenait! sou repos au lit. il ne parlait point.
Quand uirmr il nYùf pris que Ires-peu d'aliments, et
dfs plus communs, soif dus végétaux, ou dn boni Mon, il
en oflraiî haïr airs une petite quantité comme oblation ou
libation; ei il taisait celte cérémonie avec le respect et fa
iil'io ite eoU\éiiables.
P. Si ta nalm sur laquelle il devait s'asseoir nVtait pas
étendue régulièrement, il ne s'asseyait pas dessus.
10. Quand des habitants de son village l'invitaient à un
festin, il ne sortait de table que lorsque les vieillards qui
portaient des bâtons étaient eux-mêmes sortis.
Quand les babilaislsde -on village faisaient la cérémonie
nommée aô% peun* chasser 1rs esprits malins, il se revêtait
de sa robe de cour, et allait s'asseoir parmi les assistants
du cote oriental de la salle.
11. Quand il envoyait quelqu'un prendre des informations
dans d'au lie> Kl ai s. i! lui rusait deux Ibis la révérence,
et l"a< comparait jusqu a une certaine dislanee.
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