introduction. - Notes du mont Royal

322 MBNG-1SEU.
Wou-wang poursuivit Fei-lian jusque dans un coin de
"terre fermé par la mer, et le tua. Après avoir éteint cinquante
royaumes, il se mil à la poursuite des tigres, des
léopards, des rhinocéros^ des éléphants *? et les chassa
au loin. L'empire fut alors dans une grande joie. Le
Ckm-kiïiff dit. : « 011 ! comme ils brillent d'un grand
« ée 1 a f, les desse î n s 11 e 11'en -tv a ng ! e o n i ri le i 1 s lu re n t b i e i i
« suivis p ar I e s 11 a u t s fa i ts de î l o u-wa n g ! Ils on t a i cl é e t
« instruit les hommes de nos jours, qui sont leur poste-
« rite. Ton t est maintenant parfaitement réglé; il n'y a
« rien à reprendre. »
La génération qui a suivi est dége n é r ée ; les p r ï ne î pe s
d 11 u m a ni té e î: de j n s t i ce [ j >roel amés par tes sa î n t s lion nues
et e n se î g il es dans les livres sa c r es È ) su n t t om bés (la n s
l'oi 1111 i. 1 ,es d i scours les pi us pervers, les aetî on s les plus
c r 111 • 11 e s, s o n t v e n u s cl e î ï en i v ea u t r o u b 1 er Te i n p i r e .Ils 'e s
t ro 11 vé cl e s s 11 j t * I s q 11 i o 111 fa î t i n ou ri r 1 e u r pr i i ic e ; il s'e
trouvé des Ils qui ont fait mourir leur père.
K i lot s G-TSEI \ e lira y é f de cet t e gra nde d issol ut i on ],
écrivit son livre intitulé le Printemps et t Automne 3
( 7 'eh iot-t/i s ieo u). C e 1 i v i -e e o n t i e n t les cl e vo irs d u fils du
Ciel [ou de l'empereur j. C'est pourquoi KHOCNG-TSEU
disait : « Ceux qui me connaîtront ne me connaîtront
« (pie d'après le Printemps et f'Automne 4 ; ceux qui
« nf ace useront 5 ne le feront que d'après le Pri n temps ci
« r Automne. »
H 11 *a p pa r a î t. p 1 u s de sa i n t s ro is [ pot i r gou v e m er l'en] -
I > î re 1 ; I e s p r i n c e s e t 1 es v assau x se 1 i v r en t à I a 1 ie e nce la
1 En un mot, de toutes Ses botes que Cfmm-sm entretenait dans
ses parcs royaux pour ses pîalsirs.
2 Commentaire.
s Histoire du royaume de loi* (sa patrie). (Commentaire»)
4 C'est seulement dans ce livre que l'on trouve exprimés tous les
sentiments de tristesse et de douleur que KHOONG-TSEU éprouvait
pour la perversité de son siècle. {Commentaire.)
s Les mauvais princes et les tyrans qu'il flétrit dans ce livre.