introduction. - Notes du mont Royal

MEN€-TSEU. • mi
de la terre. Cela diffèrc-t-ii tfun homme qui, ayant percé
un autre homme de son glaive, dirait ; Ce n est iios >//o/,,
c est mon e/ac/ Ne rejetez pas la faute sur lis intempéries
dos saisons, et les populations de l'empire viendront à
vous pour recevoir dos soulagements a ira tes misères.
•t. Hovï-icung de jLâaa/ dit : Moi, homme de peu de
vertu, je désire sincèrement suivre vos leçons,
MENU-TSEC ajouta a\vc respect ; Tuer un homme avec
tin bâton ou avec une épée, trouvez-vous à cela quelque
dîflereiïee?
Le roi dit : Il n'y a aucune diflerenee, — Le- tuer avec
une epée ou avec- u» mauvais gouvernement , y trouvezvous
de la di Hère née?
Le roi dit : Je n'y trouve aucune di H ère née. | Mou-
TSEI'I ajouta ; Vos cuisines regorgettf de viandes, et vos
écuries sont pleines de chevaux engraissés. Mais le visage
décharné, du peuple montre la pâleur de la taint , et les
campagnes sont couve il es ùv>^ cadavres île personnes
mortes de misère. Agir ainsi, e est exciter des bêtes féroces
à dévorer les hommes.
Les bel < «s I e roi -es se < 1 e v o ri i n t e n t iv e l les e I soi J t en 11 orreur
aux hommes. V ous devez gouverner et vous conduire
dans l'administration de i'Kiat comme étant le père et la
mère du peuple. Si vous ne \us dispensez pas d'exciter
lesbetes féroces a dévorer les hommes, eoinmeut pourriezvous
être considéré, comme le père et la mère du peuple?
loua M';-NI a dît : « Les premiers qui façonnèrent des
statues ou mannequins de bois I pour les funéraillesi ne
lurent-ils pas privés de postérité? » Le Philosophe disait
cela, parce qu'ils avaient lait des hommes à leur image ,
ot qu'ils les avaient employés plans les sacrifices]. Qu'aurait-il
dit. de ceux qui agissent de manière à faire mourir
le peuple de t'ai m et de misère?
•>. Hftaï-wnnfj de Liofuj dit : Le royaunio de /Wa l
n'avait |>as d égal en puissance dans tout l'empire, Sai.e
1 ("rit» parité «lu niv.-iwn.' «L- Wd ;ip|».TO,\;iiin..
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