introduction. - Notes du mont Royal

OU LES ENTBETIENS PHILOSOPHIQUES. 157
HIA-LUN,
SECOND LIVRE.
CHAPITRE XI.
COMPOSÉ DE 25 ARTICLES.
1. Le Philosophe dit : Ceux qui les premiers firent des
progrès dans la connaissance des rites et dans fart de la
musique sont 'regardés [aujourd'hui] comme des hommes
grossiers. Ceux qui après eux et de notre temps ont fait
de nouveaux progrès dans les rites et dans la musique sont
regardés comme des hommes supérieurs.
Pour mon propre psage, je suis les anciens.
% Le Philosophe disait : De tous ceux qui me suivirent
dans les États de Tchin et de Taaï, aucun ne vient maintenant
à ma porte [-pour écouter mes leçons].
Ceux qui montraient le plus de vertu dans leur conduite
étaient Yan-youon, Min-tseu -kian, Jm-pê-nieou et
Tcltoung-koyng; ceux qui brillaient par la parole et dans
les discussions étaient Tsat-ngo et Tseu-koung; ceux -qui
avaient le plus de talents pour l'administration «les affaires
étaient Janryeou et Ki-lou; ceux qui excellaient dans
les études philosophiques étaient Tseu-yeou&t Tmi~hia.
3. Le Philosophe dit : Hoei ne m'aidait point [dans
mes discussions] * ; dans tout ce que je disais, il ne trouvait
rien dont il ne fût satisfait.
4. Le Philosophe dit : Oh ! quelle piété filiale avait Miniseu-kian
! Personne ne différait làniessus de sentiment
* Parce qu'il élait toujours de l'avis de son maître.
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