introduction. - Notes du mont Royal

OU LES ENTRETIENS PHILOSOPHIQUES. 165
milications de cette vertu ? Le Philosophe dit : Ne regardez
rien contrairement aux rites ; n'entendez rien contrairement
aux rites; ne dîtes rien contrairement aux rites;
ne faites rien contrairement aux rites. Yuu-gtumn dit :
Quoique Ifoeï (lui«même) n'ait pas fait preuve jusqu'ici
de pénétration, il demande à nie!Ire ces préceptes en
pratique.
2 » 1 eàoung-hmng demanda ce (pie c'était que la ve r111
de Fhumanité. Le Philosophe dit : Quanti vous èfes sorti
de chez vous, coin portez-vous comme si vous deviez
voir un hôte d'une grande distinct ion ; en dirigeant le
peuple, eornporfez-vous avec le même respeet que si
¥ons offriez le grand sacrifiée. Ce que V«UH ne désirez
pas qui vous soit fait à vous-même, ne le laites pas aux
antres hommes, j En vous comportant ainsi j dans le
royaume, personne n'aura contre vous de ressentiment ;
dans votre famille, personne n'aura contre vous de ressentiment.
Tchimng-kmmg dit: Quoique Vomi g (TvlKniug-koung)
n'ai! pas fait preuve jusqu'ici de pénétration, il demande à
nïetI re ces préeepfes en praI.îque,
3. Sse-m a~n ie ou cl e m a n d a ce q u e c e t ai t q 11 e I a v e r f 11 d < *
l'humanité.
Le Philosophe dit : Celui qui est doué de la vertu de
Fhumanité est sohre de paroles. — 11 ajouta : (lelui qui
est sobre de paroles, c'est celui-là que Ion appelle doue
de la vertu de Fini nia ni te. Le Philosophe dit : Pratiquer
Fhumanité est une chose difficile : pour en parler, ne tanti
1 pas é i n », sol i re de paroles?
•i. $se-?na-nieou demanda ce qu'élail F homme supérieur.
Le Philosophe dit : L'homme supérieur n'éprouve
ni regrets ni crainte. [Sse-wn-iiiMrul ajoula : Celui qui n'éprouve
ni regrets ni crainte, c'est celui-là que 1 on appelle
l'homme supérieur. Le Philosophe dit : Celui qui, s'elant
examiné intérieurement, ne trouve en lui aucun sujet de
peine, celui-là qu'au rai t-il à regretter t «pi'aurait-il à
craindre?