introduction. - Notes du mont Royal

MEMG-ÎSEU. 345
trouverait sur son passage. Comment pourrait-il faire
passer l'eau à tous les hommes qu'il rencontrerait?
C 'est po u rq u ( ) i c e 1 u î q 11 i a cl i :i 1 i ri i s f. re 11 o E f a t. s 1 i vo u I a i t
procurer un tel plaisir à e ho que individu en particulier,
1 e j o 11 r o e I u i si i fi î i *a i i pa s * »
3. MENC-TSEI' s'ad ressaut à Siouan-ivang, roi de Thsi,
lut dit : Si le prince regarde ses ministres e oui nie ses
mai os et ses pieds, alors les ministres regarderont le
prince comme leurs viscères et leur cœur; si le prince
regarde s^s ministres comme les chiens ou les chevaux
[de ses écuries], alors les ministres regarderont le prince
e o 111 n i e n n 11 o i o i n e cl u v 111 en i r e ; si le pr i n e e r e ga rcl e ses
ministres cou une 1* herbe qui! foule aux pieds, alors les
ministres regarderont le prince connue un voleur cl: un
ennemi.
Le roi dit : On lit clans le Livre des Hit es : [ Un ministre
qui abandonne le royaume qu'il gouvernait] porte
[trois iiioisj mi hahil de deuil en mémoire du prince
qu'il a servi. Comment un prince doit-il se conduire
pour qu'un ministre porte ainsi le deuil après l'avoir
quitté!
MENG-TSFX : répondit : Il exécute ses avis et ses conseils;
il é c o 11 te se s re mo n t r a nce s ; il f a i t desce 11 cl r e se s
bien lait s parmi le peuple. Si, par une cause quelconque,
son ministre le quille,, alors le prince envoie des hommes
pour l'escorter jusqu'au delà des frontières de son
royaume ; en outre, il le précède j par ses bons offices] près
du nouveau prince chez lequel i ancien ministre a Tinte
n f i on fie se re n d r e. Si, a p rès so r i cl é pa r \? î i s ' e c o u 1 e I r o i s
années sans qu'il revienne, alors il prend ses champs et
sa n i a i s o i :i j j i ou r lui en cou se r v e r le s re v e i M I S j. C "est, là ce
que l'on appelle avoir trois fois accompli les rites. S'il
1 C'est par des mesures générales, qui sont utiles à tout le
monde, el non par des bienfaits particuliers, qui ne peuvent profiter
qu'à un très-petit nombre d'individus, relativement à la masse du
peuple, qu'un homme d'État, un prince, doivent signaler leur bonne
administration.