introduction. - Notes du mont Royal

OU LES ENTRETIENS PHILOSOPHIQUES. 129
de ma vertu ou de mes talents, et de ne pas répandre le
bruit de mes bonnes actions.
Tseu-lou dit . Je désirerais entendre exprimer le pensée
île notre maître. Le Philosophe dit : Je voudrai.s procurer
aux vieillards un doux, repos; aux amis et a ceux atec
lesquels on a des relations, conserver une fidélité cotisI
anf e : at1x e11 f «inf s e t. a1.1x fai! >!csy t1o11 ner < 1 es soi 11s tout
maternels 1 .
20. Le Philosophe dit : Hélas! je n'ai pas encore vu
un homme qui ait pu apercevoir ses défauts et qui s en
soi! Iilâme intérieurement,
27. Le Philosophe dit : Dans un village de dix maisons,
il doit y avoir des hommes aussi droits, aussi sincères
que KiiiEOt (lui-même) ; mais il n\ en a point qui aime
Lé tude coin tue lui.
CHAPITRE VI.
COMPOSÉ DE 28 ARTICLES.
•L Le P1 ï i losopî îe cl i t : 1 r u u n g pe « t- r e m p 1 i r les fon e -
tiens de celui qui se place sur son siège, la face tournée
vers le midi ('c'est-à-dire gouverner im Etat).
Tchoxwg-kouug (Votai y) dit : Et Tsattg-pe-fseu ? Le
Philosophe, dit : Il le peut ; il a le jugement, libre et pénétrant.
Tehoung-koiwg dît . Se main tenir toujours clans une
s> ï I n a t i o n ci i g n e de respect, et agir d'une manière grande
et libérale clans la haute direction des peuples qui nous
sont confiés, n''est-ce pas là aussi ce qui rend propre a
go u v e r n e r ? Mais si o n n*a c j u e d e la 1 i ! ,u ; r a 111 e, et cj ne fontes
ses actions répondent à celle disposition de caractère,
11 '< 'St-ce pas i na nq uer des coi alitions nécessa i res et ne | x >sséder
que IV x c è s d ' u n e q u a l i t é ?
s « Laisses venir à moi îes petits enfants. » {Evangile.)