introduction. - Notes du mont Royal

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cette raison il manque d'une âme constamment égale et
vertueuse; s'il manque d'une ànte constamment égale et
vertueuse, violation de la justice, dépravation cl» ceeur,
licence du vice, excès de la dehanehe ; il n'est rien qu'il ne
sott eapa h 1 e de 1 ai re, S'il arrt v< • à t•e poi 111 11e f « »1111n:r da11s
le crime [en se révoltant contre les luis ! ). ou exerce des
poursuites contre lui, et on lui lait subir des supplices. C'est
prendre le peuple dans des filets, Comment, s'il existait
un hoiiinie véritablement doué de la vertu de l humanité^
occupant te trône, pourrait-il commettre cette action
e r i m i ne! 1 e de p r e n d r e a i n s i le pe 11 p ! c d a n s d e s ! i ! e t s ?
C'est pourquoi un prince éclaire, en constituant comme
il convient la propriété privée du peuple 2 , obtient pour
résultat nécessaire, en premier lieu» que les enfants aient
de quoi servir leurs père se se nourrir toute la vie des
productions des an nées abondan les, et que, dans les années
de calamités, il soif préserve de la t ami ne et de la mort.
Ensuite il pourra instruire le peuple, et le conduire dans
le chemin de la vertu. C'est: ainsi que le peuple sui\ra cette
voie avec facilité.
Aujourd'hui la constitution de la propriété privée du
peuple est telle, qu'en considérant la première eh est* de
tontes, les enfants n'ont pas de quoi seivir leur,-', père et
mère, et, qu'en considérant la seconde, les pères n'ont pas
de quoi entretenir leurs femmes et leurs «allants : qu'avec
les années d'abondance le peuple, soutire jusqu'à la tin de
sa vie la peine et la misère, et que dans les années de
calamités il n'est pas préserve de la lamine et. de la mort.
Dans de telles extrémités, le peuple ne pense qu'à é\iter
la mort en craignant de manquer du nécessaire. Comment.
1 ("ornntoiiaffp,
2 Lo texte jifirif : Trfu nn'n fchi trhuu • *:N*rm'KNiio I»MHIJ KKM-
I'AMIMARKM. La U7*«e ,'ij>t!tîti ; Trfutn. rhi tien h'Im . f.i-rrrE ruonwK'ni
i » ru v i : : r: i; s T i- N K I • R O I • I U I : ;T R E S V. I I A M r < < : r t. T I V A I I I . v. s,