introduction. - Notes du mont Royal

402 MENG-TSEU.
C'est pourquoi toutes les choses qui sont de même espèce
sont toutes respectivement semblables [sont de même
nature]. Pourquoi, en douter seulement en ce qui concerne
l'homme? Les saints hommes nous sont semblables
par l'espèce.
(l'es! pour cela que Ij)tnit/-t$via\\>>i\ii : Si quelqu'un fait
des panlnulles tressées à une personne, sans connaître
son. pied, il* sa IN qu'il ne lui fera pas un panier. Les pantoufles
se ressemblent tontes; les pieds de tous les hommes
de l'empire se ressemblent.
La bourbe, quant aux saveurs, éprouve les mêmes satisfactions.
)'-//// l fut le premier qui sut trouver ee qui
filait généra le ment à la bourbe. Si en appliquant son organe
du goùi aux saveurs, cet organe eut ilitléré par sa
nalure de eelui des antres hommes, eonuae île celui des
chiens et des rhe\anx, qui ne sont pas de la même espèce?
que nous, alors comment tous les hommes de l empire,
entait de goût, s'aecordcraieiit-ils avec 1 -ya pour les
saveurs?
Ainsi donc, quant aux saveurs, tout le inonde a nécessaire!
lient les mêmes goûts que ) -;///(, parce que le sens
du goût de tout le mon rie est semblable.
Il en est de même pour le sens de Fouie. Je prends pour
exemple les sons de musique: tous les hommes de Fempire
aiment nécessairement la mélodie de F intendant de
la musique m mime h'ouavf^ parée que le sens de Fotiïe
se ressemble chez tous les hommes.
11 i*n es! de même pour le sens de la vue, Je prends
pour exemple Tseu-toit-: il n'y cul personne dans Fempire
qui n "appréciai sabrante. Celui qui n'aurait pas apprécie
sa beauté eût été aveugle.
(l'est pourquoi je dis : La bouche, pour les saveurs, a
1 CWai! ni) HKPfiOf'a! 11 il n>ya«iiNr t\r Jlist , M.UIS le J