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introduction. - Notes du mont Royal

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264 M»fi-HED.<br />

chars, comme s'il tuerait* l'homme vêtu d'une -large<br />

Yeste de laine. Il n'avait peur d'aucun" des princes de<br />

l'empire : si des mots outrageants pour loi, tenus par eux,<br />

parvenaient à ses oreilles, il les leur renvoyait-aussitôt.<br />

C'est de cette manière que Meng-chi-che entretenait<br />

aussi son courage viril. II disait : « |§ regarde <strong>du</strong> même<br />

œil la défaite que la victoire. Calculer le nombre des<br />

ennemis avant de s'avancer sur eux,, et 'méditer longtemps<br />

sur les chances de vaincre avant d'engager -te<br />

combat, c'est redouter trois armées ennemies. »,Pensezvous<br />

que Mmg-chi-ehê pouvait acquérir la certitude de<br />

vaincre! Il pouvait seulement être dénué detoptecrainte;<br />

et voilà tout. '<br />

Mmg-eki~ekerappelle Th$êng-t$eu pour le caractère;<br />

Pe-koung-lteou rappelle T$eu-hia. Si l'on compare le<br />

courage viril de ces deux hommes, on ne peut déterminer<br />

lequel «des deux surpasse l'autre; cependant Mengehi-che<br />

avait le plus important [celui qui consiste à avoir<br />

un empire absolu sur soi-même]. ' -<br />

- Autrefois, Th$êng-t$eu, s'adressant à Tseu*ia*g, lui<br />

dit : Aimez-vous le courage viril î j'ai beaucoup enten<strong>du</strong><br />

parler <strong>du</strong> grand courage viril [ou de la force d'âme] à<br />

mon maître [KHQUNG-TSEU]. // disait :* Lorsque je fais<br />

un retour 'sur moi-même, et que je ne me trouve pas<br />

le cœur droit, quoique j'aie pour adversaire un homme<br />

grossier, vêtu d'une large veste de laine, comment n'éprouverais-je<br />

en moi-même aucune crainte! Lorsque je<br />

fais un retour sur moi-même, et que je me trouve le<br />

cœur droit, quoique je puisse avoir pour adversaires<br />

mille ou dix mille hommes, je marcherais sans crainte à<br />

l'ennemi.<br />

Meng-chi-che possédait la bravoure qui naît de l'impétuosité<br />

<strong>du</strong> sang, et qui n'est pas à comparer au courage<br />

plus noble que possédait Thsêng-tseu [celui d'une raison<br />

éclairée et souveraine 1 ].<br />

1 Comimniaire.

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