introduction. - Notes du mont Royal

MmcHittu. 245
dait rendre campée [m roi ou à l'empereur] de mm ies
actes de mn administration* Aucune de ces visites n'était
sans motif. Au printemps | 1rs aurions empereurs | inspectaient
les champs cultivés, et fournissaient aux laboureurs
les choses dont ils avaient besoin. En automne, ils inspectaient
les moissons, et ils donnaient des secours a ceux
qui ne reçoit aient pas (le quoi leur suffire. Tu proverbe
de la dynastie II i a disait : « Si noire roi ne visite pas j le
« royaume), comment recevrons-non s ses bienfaits? Si
« notre roi no se donne pas le plaisir dInspecter { le
« rovaume 1, comment obtiendrons-nous des secours? »
Chaque visite, chaque récréa!ton de ce genre, devenait
une loi pour les grands vassaux.
Maintenant les choses ne se fiassent pas ainsi. Des troupes
nombreuses se mettent en marche avec le prince jpour
lui servir de garde 1 ;, et dévorent toutes les provisions/
Ceux qui éprouvent la faim ne trouvent pins a mander;
ceux qui peuvent travailler ne trouvent, plus de repos. Ce
ne sont: plus que des regards farouches, des ronce ils de
malédictions. Dans le eu air du peuple naissent alors des
haines profondes; il résiste aux ordres [du rot!, qui prescrivent
d'opprimer le peu file. Le boire eî h- manger se
consomment avec l'impétuosité d'un torrent. Os désordres
sont devenus la frayeur des grands vassaux.
Suivre le torrent qui se précipite dans les lieux inférieurs,
et oublier de retourner sur ses pas, on appelle cela
suivre le (mirâtd 2 ; suivre le torrent en remontant vers sa
source, et oublier de retourner sur ses pas, on appelle
cela suivre sans relier ru pli ira ses plaisirs :i ; poursuivre les
bétes sauvages sans se rassasier de cet amusement, on appelle
cela perdre son temps en choses vaines*: trouver ses
1 Commentaire.
2 F. ico n.