introduction. - Notes du mont Royal

OU L'iNYAlIÂlILIfÉ DANS LE MILIEU. 93
5. Les hommes souverainement parfaits, par la grao*
deur et la profondeur de leur verte* s'assimilent avec la
terre; par sa hauteur et son éclat, ils s'assimilent avee le
ciel; par son étendue et sa durée, ils s'assimilent avec
l'espace ef le feinps sans 11 mite.
IL Celui qui est dans cette liante condition do sainteté
parfaite ne se montre point, et cependant, comme la
ferre, il se révèle par ses bienfaits ; îl ne se déplace point,
et cependant, comme le ciel, il opère de nombreuses
transformations; il n'agit point, et cependant, connue
l'espace et le temps, îl arrive au perfectionnement de ses
œuvres.
T. La puissance on la loi productive du ciel et tic la
terre peu t è t r< ; e \ p ri niée pa r un se ul 11 lot ; son a< 1 i e 11
dans l'un et l'autre îfest pas double : c'est la perfection;
mais alors sa production des êtres est incompréhensible.
8. La raison d'être, ou la loi du ciel et de la terre, est
vaste, en effet; elle est profonde! elle est su bit i ne! elle est
éclatante! elle est immense! elle est éternelle!
9. Si nous portons un instant nos regards vers le ciel.
nous n'apercevons d abord qu'un petit espace scintillant
de lumière; niais si nous pouvions nous élever jusqu'à cet
espace lumineux, nous trouverions qu'il est d'une immensité
sans limites; le soleil, la lune, les étoiles, les planètes
y sont suspendus comme à un lîl ; tous les êtres de
lu ni vers en sont couverts comme d'un dais. Maintenant,
si lions jetons un regard sur la terre, nous e roi nui s
d'abord que nous pouvons la tenir dans Ja main: niais
si nous la - parcourons, nous la trouverons étendue, profonde;
soutenant la liante montagne fleurie l sans lîéehir
sous son poids; enveloppant- les fleuves et les mers dans
son sein, sans en être inondée, et contenant tons les êtres.
Cette montagne ne nous semble qu'un pi'!if fragment de
rocher; niais si nous explorons son étendue, nous la.
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