introduction. - Notes du mont Royal

OU LEg ENTRETIENS PDIIOSOPHIQUES. 155
lièrement sur sa table et de les goûter. Lorsque le prince
lui envoyait un présent de chair crue, il la faisait toujoors
cuire, et il l'offrait ensuite [ aux mânes de ses ancêtres 1.
Si le prince lui envoyait eu présent un animal \ivant. îl se
taisait n11 devoir de le, nourrir et de l'entretenir avec soin.
S'il était invite par le prince à dîner à ses coi es. lorsque
celui-ci se disposait à l'aire une ylstation, le IMiilosophe en
coûtait d a bord.
SU était malade, et que le prince allât le voir, îl se taisait
mettre la tète à l'orient, se revêtait de ses habits de cour.
et se ceignait de sa pins belle ceinture.
Lorsque le prinee le mandait près de lui. sans attendu*
son attelage, qui le suivait, tl s\ rendait a pied.
1 t. Lorsqu'il entrait dan> le grand temple des ancêtres,
il s'in tonnait minutie use nie ut de chaque chose.
ïÎK Sî quelqu'un de ses amis venait à mourir, n avant
personne pour lui rendre les devoirs funèbres, îl disait :
Le soin de ses funérailles m'appartient.
Keee\ait-i! des présents de ses amis, quoique ce turent,
des chars et des chevaux, s'il n'y avait pas de. viande qu'il
put offrir comme obi a! ion a ses ancêtres, il ne les remerciait,
par aucune ni arque de polite«..se.
•!t.:é Quand il se livrait an .sommeil, il ne prenait [tas. la
position d'un homme mort ; et lorsqu'il et ai! dans sa maison,
il se dépouillait de sa gravite habituelle,
Sî quelqu'un lui faisait une visite pendant qu il portait
des habits de deuil, quand même c'en! été une personne
de sa connaissance particulière, it ne manquait jamau «le
changer de contenance et de prendre un aa- convenable ;
s'il rencontrait quelqu'un en bonne! de cérémonie, ou qui
fut aveugle, quoique lui-même ne portât que >e< \ H es ta-ni s
ordinaires, il ne manquait jamais de lui témoigner de la
deiérenec et (In respeei.
Quand il rencontrait une personne portant. de* vèle-
iioer.M'.- relation:
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