introduction. - Notes du mont Royal

26 INTRODUCTION.
natale de KHOUNG-TSEU, et la troisième fut trouvée cachée
dans un mur après l'incendie des livres : cette dernière
copie fut nommée Kou-lûn, c'est-à-dïre Y Ancien Lûn.
La copie de T/tsi comprenait vingt-dnix chapitres; Lan-
cienne copie (fïou-lûn), vingt et un ; et la coj)ïe de Lour
celle qui est; iiuiinionant suivie, vingt. Les deux chapitres
en plus de la copie de Thsi ont été perdus ; le chapitre en
{il us de l'a ne ion ne copie vient seulement d'une division
différente de la même matière.
1° MENG-TSEU. Ce quatrième des livres classiques porte
le nom de son auteur, qui est placé par les Chinois immé­
diatement après KiioiNG-TSEiî, dont il a exposé et déve­
loppé les doctrines. Plus vif, plus pétulant que ce dernier,
pour lequel il avait la plus liante admiration, et qu'il
regardait comme le plus grand instituteur du genre hu­
main < pie les siec les ai en t j amais j irod u ï t > ï1 d îsa i t : « I )e-
puis qu'il existe des hommes, il n'y en a jamais eu de
comparables à KIIOVNG-TSEU *. » A l'exemple «le ce grand
maître, il voyagea avec ses disciples (il en avait dix-sep!)
dans les différents petits États de la Chine, se rendant à la
cour des princes, avec lesquels il philosophait et auxquels
ïl donnait souvent des leçons de politique et de sagesse
dont ils ne profitaient pas toujours. Comme KIIOIîSG-TSEU
(ainsi que nous lavons déjà dit ailleurs 3 ), il avait pour
but le bonheur de ses compatriotes et de l'humanité tout
* Meng-tseu, chap. m, p. 249 de notre traduction. Ce témoignage
est corroboré dans Meng-tseu par celui de trois des plus illustres
disciples du philosophe, que Meng-tseu rapporte au même endroit,
t Description de la Chine, t. I, p. 187.