introduction. - Notes du mont Royal

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INTRODUCTION. «Toute grande puissance qui apparaît sur la terre y laisse des traces plus ou inoins durables de sou passade : des pyramides, des ares de triomphe, des colonnes, des temples, des cathédrales en portent féinoïgiafge a la pos térité. Maïs k>, monuments les pins duraMrs. ceux qui exercent la plus puissante inlluenec sur les destinées des ,lflfioîB ->
2 INTRODUCTION. Dans un moment où l'Orient semble se réveiller de son sommeil séculaire au bruit que font les puissances européennes qui convoitent déjà ses dépouilles^ il n'est peut- etre fias inutile de faire connaître les te livres du plus grand philosopha moraliste de eetfe nier veilleuse (•outrée. dont les souvenirs toiiehenl au berceau du monde, comme elle touche au berceau du soleil, (1 est le meilleur lia)yen de parvenir à l'intelligence de l'un des phénomènes le* plus e x I: r a o r d i n a î r es q ne p r ése 11 f e 1" 1 lî s I o i r e du ge 11 r e humain. En Orient, comme dans la plupart des contrées du globe, mais en Orient sur tout, le sol a été sillon né par do nom b n aises ré v o I u t i ons, par des boule verse n ie 11 f s qui ont changé la face des empires. Ile grandes nations, de puis quatre mille ans, ont paru avec éclat sur celle vaste scène du monde, La plu pari sont descendues dans la tombe avec les monuments de leur civilisation, ou n oui laissé que de faibles traces de leur passage : tel est l'an cien empire de Darius, dont l'antique législation nous a été en partie conservée dans les écrits de Zoroaslre, et dont on elle relie maintenant, à retrouver les curieux et un- p< )F 111 n t s vestiges d 11 n s I e s i i isc r i p t i o 11 s e u n é i i or n i. e s < le P»a hvduiie et de Perse polis. Tel est celui des Pharaons, qui, avant de s'ensevelir sous ses éternelles pyramides, a. va if jeté à la postérité, comme un déii, l'énigme de sa langui* figurative, dont le génie moderne, après deux mille ans i le t e n t a t i v e s i n f V rie l u e uses, e< > mm e ne e e n f î t ï à soi i ! e v e r le voile. Mais d'autres nations, contemporaines de ces grands empires, ont résisté;, depuis près de quarante siècles, à toutes les révolutions que la nature et l'homme leur ont
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