introduction. - Notes du mont Royal

MENG-TSEU. 303
Tching-siang répondit : Les travaux des artisans ne peuvent
certainement pas se faire en même temps que ceux
de l'agriculture.
S'il en est ainsi, reprit MING-TSEU, le gouvernement d'un
t.* m pire est dente la seule occupai ion qui puisse s'allier
avec les travaux de l'ainaVulture V II est des alîaires qui
appartiennent aux grands hommes 1 , il en es! qut appartiennent
aux hommes du commun. Or un*» seule personne
[en cultivant la ferre \ prépare ; au moyen des
échanges] les objets que tous les artisans confectionnent.
Sî vous étiez oblige de tes confectionner vous-même pour
vous en servir ensuite, ce serait ioreer tout le inonde à
être sans cesse sur les chemins. (Test pourquoi il est dit ;
« Les uns travaillent de leur intelligence, les autres tract
vaillent de leurs bras. Oux qui travaillent de leur Intel-
« Iigence goi1verlient 1 es honHites ; ceu\ qui travaillent de
t( leurs liras sont gouvernes par les hommes. Ceux qui
v sont gouvernés par les bouillies nourrissent les hommes;
it ceux qui gouvernent les hommes sont nourris par les
« hommes. »
C 'est la loi u ni v t Tse 11 e du mon de 2 .
Dans le temps de )V/o. l'empire rfétait pas encore tranquille.
D'immenses eaux, débordant de toutes parts, inondèrent
l'empire; les plantes et les arbres croissaient avec
surabondance; les oiseaux et les hètes fauves se multipliaient
à l'infini ; les cinq sortes de grains ne pouvaient
mûrir; les oiseaux et les hèles fauves causaient les plus
grands don nuages aux habitants ; leurs vestiges se mêlaient
sur les chemins avec ceux des hommes jusqu'au milieu
de l'empire. ïao était seul à s'attrister de ces eala-
* À ceux i|tii »p m venu* m un rmpiiv. Ct.i))tma\!