introduction. - Notes du mont Royal

178 LE LUN-YU,
penser ? Le Philosophe dit : Cela ne suffit pas pour porter
sur lui un jugement équitable. Ce serait bien différent
si les hommes vertueux d'entre les habitants de ce village
le chérissaient, ti M les hommes vicieux de ee même, village
le haïssaient.
i r>. Le 1 > 11 i I « K ; » | i 11 e dit : I / h oi unie su pér ie ur est f ac - i
'meut servi, mais difficile]nent satisfait. Si on tache de lui
déplaire par des moyens coiitiaires à la droite raison, il
n'est point satisfait. ihu\> l'emploi qu'il fait (les hommes,
il mesure leur capacité | il les emploie .selon leur capacité!.
J/homme vulgaire est difficilement servi et facilement
satisfait. Si ou tâche de lui plaire, quoique ce soit par
des moyens contraires à la raison, il est également satisfait.
Dans l'emploi qu'il fait des hommes il ne cherche
cpie son avantage personnel.
2t>, Le Pinlos-.-phe dit : (/homme supérieur, s'il se.
trouve dans une haute position, ne montre point de faste
et d'orgueil; l'homme vulgaire inentre du faste et de l'orgueil,
sans être dans une position élevée.
*27. Le Philosophe dit : L'homme qui est ferme, patient»
s i n i p 1 e c t n a 111 r e L sol > i v. e n pa r o 1 es, a p proc 11 e bea 11
cou j) fie la vertu de l'humanité.
iH. Tssn-fou fit une question en ces termes : A quelles
conditions un homme peut-il être appelé lettré du pre-
111 i e r ordre, on homme d * E t at ? Le 1 * l li losoph e ci i t : f le -
c h e r c lier le v r ai ave c si n c e r i t é _, e x pose r le rc si i 11 a t cl e ses
recher i • h< *s oi i de ses î i ï n >r m at ions a v ec la n îê nies i neeri t é ;
avoir toujours un air affable et prévenant : voilà ec que Ion
peut appeler les conditions d'un lettré du premier ordre.
Les amis et les connaissances doivent être traités avec sincérité
eî Iranchise; les frères, avec affabilité et prévenance.
i ! ; ». L e t * h i 1 (. >so p h e d i t : Si u n h o m m c v e r t u e u x i n st r u i -
sait ie peuple p< a u la rit sept ans, il pourrait le rendre lutin
le dans fart militaire.
;!fi. Le Philosophe dit : Employer à l'armée des populations
non instruites dans fart militaire, c'est les livrer a
leur propre perte.
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