Примењена лингвистика у част Ранку Бугарском - Језик у

JEZIK U UPOTREBI / LANGUAGE IN USE
qu’on appelle de rang moyen /e/ et /o/, puis pour la voyelle /a/, tandis que la dérogation
la moins importante se trouve chez les voyelles fermées /i/ et /u/.
Pratiquement, cela signifie qu’il existe une nette opposition dans l’aperture
pour les unités phonologiques identiques: les variantes brèves montrent une
tendance à une plus grande aperture et les variantes longues un moindre degré
d’aperture.
Comme les oppositions phonologiques se forment à la base de caractéristiques
inhérentes distinctives auxquelles appartient aussi le degré d’aperture, une
question se pose: peut-on dire que la langue serbe possède, par exemple, un /e/ et
un /o/ ouverts ou fermés où la longueur de ces voyelles pourrait être considérée
comme une caractéristique redondante?
Une autre propriété essentielle caractérise le comportement des unités tonales
dans un environnement spécifique – la possibilité de nasalisation. Lorsqu’une
voyelle orale, surtout si elle est brève, se trouve en contact avec une consonne
nasale, et particulièrement si cette consonne est suivie d’une fricative ou d’une
occlusive vélaire, sa nature fondamentale sera significativement changée. Nous
insistons sur la brièveté de la voyelle, étant donné que le prolongement de son
articulation rendent perceptible sa première partie non-nasalisée. Cependant, la
nasalisation étant un phénomène purement combinatoire, l’ajout de cinq unités
tonales de plus represéntant les variantes nasalisées de chaque phonème-ton ne
peut être justifié que dans le cadre de la synthèse de la parole pour obtenir une
meilleure qualité des chaînes sonores synthétisées.
Encore un son inconnu par le système phonologique serbe convenu apparaît
régulièrement dans les chaînes sonores serbes, notamment dans celles où l’on
trouve le /r/ soi-disant vocalique, mais aussi entre les consonnes dans certains
groupes consonantiques surtout initiaux. Il s’agit de la voyelle centrale neutre,
le schwa. Dans les chaînes sonores qui comprennent le /r/ vocalique, le porteur
de la caractéristique prosodique (le ton et la longueur) est justement le schwa car
les brèves séquences tonales qui apparaissent entre certains coups de la pointe de
la langue sur les alvéoles lors de l’articulation du [r] n’ont pas la base matérielle
suffisante pour porter les caractéristiques suprasegmentales. Alors, la longueur et
le ton se superposent principalement sur l’élément tonal devant le premier coup
mais aussi, d’une manière secondaire, sur celui qui le suit (fig.4),
325