Примењена лингвистика у част Ранку Бугарском - Језик у

JEZIK U UPOTREBI / LANGUAGE IN USE
La vibrante apico-alvéolaire 8 [r] doit sa sonorité aux brèves séquences tonales
qui indiquent un passage libre de l’air à travers le conduit vocal entre deux
coups de la pointe de la langue sur le maxillaire supérieur. Les séquences tonales
réalisées de cette façon ne suffisent pas à ce que [r] prenne complètement le rôle
d’élément tonal (vocal) dans la chaîne sonore en tant que summum de sonorité
(noyau de syllabes) dans un environnement vocal concret, mais elles suffisent
à lui assurer une résonance constante, si l’on considère qu’il y a toujours une
séquence tonale dans la partie finale de [r] qui représente le passage vers le bruit
suivant.
Dans notre corpus, le nombre de coups clairement différenciés de la pointe
de la langue entre les régions palato-alvéolaire et alvéo-dentale (la localisation de
ce son est tout de même le plus souvent alvéolaire) va de 1 à 3, où le dernier mouvement
de la langue vers le haut ne se termine pas par un coup, c’est-à-dire par
une interruption complète du courant de l’air, mais par une réduction du conduit
vocal dans la partie alvéolaire.
Le son [r] peut se réaliser soit comme affaibli au maximum, soit comme un
son tout à fait assourdi mais seulement en position finale dans la chaîne sonore.
La perte de sonorité est manifeste sur l’image spectrale en tant qu’absence de
barre de voisement dans la partie inférieure du spectre (fig. 4 et 6).
a) a r a b) b о r
Fig.6. Affaiblissement du son /r/ dans le mot muškarac (a) et
son assourdissement complet (b) dans le mot bor
8 Nous considérons l’articulation uvulaire [r] comme non standard en effet, en tant que telle elle
fait l’objet d’une logopédie. Nous n’avons pas rencontré de telles réalisations dans notre corpus.
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