Примењена лингвистика у част Ранку Бугарском - Језик у

JEZIK U UPOTREBI / LANGUAGE IN USE
Le groupe des bruits occlusifs : [p] : [b], [t] : [d] et [k] : [g].
Le groupe des bruits turbulents: [f] : [v], [s] : [z] et [ʃ] : [ʒ] / + [h].
Le groupe des bruits combinés : [tʃ] : [dʒ], [ʨ] : [ʥ] et [ts] : [dz], où cette
dernière unité n’apparaît dans les chaînes sonores que comme une variante combinatoire
du son [ts] devant une consonne voisée.
Le seul qui apparaisse hors d’un tel système est le son [h], mais il faut
mentionner que dans une grande partie de l’espace linguistique serbe, la langue
d’aujourd’hui montre une tendance à ne pas le prononcer.
Sur les images spectrales, le groupe des bruits occlusifs se reconnaît toujours
à deux éléments : présence d’une ligne d’explosion (pour les assourdis, sauf
pour [p]) ou d’une barre de voisement (dans les unités voisées) et des transitions
caractéristiques dans la partie initiale des unités tonales (voyelles) qui les entourent.
La nature acoustique de ces sortes d’unités phonétiques est soumise à des
modifications conformément à l’environnement direct dans le sens que la voyelle
palatale qui suit provoquera une hausse de la ligne d’explosion dans le spectre de
l’occlusive, tandis que la voyelle vélaire influera sur le déclin de cette ligne vers
des fréquences plus basses. Cette modification, cependant, ne conduit pas à une
différence assez grande dans l’image acoustique du son pour qu’on puisse parler
d’unités particulières. Sur le plan de la perception, ce phénomène est connu sous
le terme de palatalisation ou mouillure, c’est-à-dire en tant que vélarisation ou
prononciation „dureˮ de la consonne. Lors de la synthèse du langage, les différences
de prononciation des unités occlusives provoquées par la palatalisation ou
la vélarisation n’influent pas de manière significative sur la qualité du langage
synthétisé.
Le groupe des bruits turbulents est caractérisé par la présence d’un bruit
ample de nature stridente (sauf chez [h]), sur l’image spectrale, bruit qui, dans la
mesure où les cordes vocales participent à la réalisation du son, est accompagné
d’une barre de voisement.
Aussi bien que les membres des groupes précédents, les bruits turbulents
sont soumis à l’influence des sons voisins mais cette influence n’est pas exprimée
dans une mesure si grande que le son modifié doive être traité comme une
unité acoustique particulière. Ceci signifie pratiquement que dans la synthèse de
la parole, il n’est pas nécessaire de distinguer certaines réalisations comme des
unités acoustiques particulières pour obtenir une qualité satisfaisante de la chaîne
sonore comme c’était le cas par exemple pour l’unité nasale vélaire [ŋ].
Nous expliquerons ici pourquoi nous avons reporté le son [v] de la classe
des sonnantes à la classe des bruits turbulents. Ce son, en effet, peut apparaître
dans une articulation double : en tant qu’unité bruit-ton dans la mesure où la
constriction est plus faible permettant ainsi un passage de l’air plus libre et en
331