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Примењена лингвистика у част Ранку Бугарском - Језик у

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JEZIK U UPOTREBI / LANGUAGE IN USE<br />

Par les caractéristiques qu’il exprime, le son transitoire [j] peut être rangé<br />

dans la catégorie des semi-voyelles (ou semi-consonnes) surtout si on tient<br />

compte du fait que dans certains parlers serbes il apparaît dans une jonction de<br />

diphtongues.<br />

Si le [j] se trouve à l’initiale du mot, son articulation est essentiellement<br />

fricative, c’est-à-dire son spectrogramme ne contiendra plus de formants et sera<br />

défini par le bruit et la barre de voisement (Fig. 10 b).<br />

Le classement de ce son dans la catégorie des sonnantes représente une<br />

simplification du système phonologique de la langue serbe et néglige sa nature<br />

fondamentale articulatoire et acoustique.<br />

Les résultats des recherches empiriques sur la nature acoustique des sons<br />

auxquels nous sommes arrivée devraient servir de base pour déterminer clairement<br />

et plus exactement une classification des sons qui forment le système phonologique<br />

de la langue serbe, puis pour établir des normes de prononciation correcte<br />

et enfin pour aider à déterminer les caractéristiques distinctives inhérentes<br />

nécessaires à la description et à la classification des phonèmes serbes. Dans ce<br />

contexte, on pourrait faire une révision des propensions à classer toutes les unités<br />

tonales, sauf [a] dans les sons diffus alors qu’il est clair qu’il existe un système<br />

plus complexe comportant le /a/ comme unité neutre (formants au milieu du<br />

spectre) tandis que les [o] et [u] ayant les deux premiers formants dans des basses<br />

fréquences se trouve d’un côté, et les [e] et [i] ayant le premier formant dans les<br />

basses et le second dans les hautes fréquences, de l’autre côté. On pourrait donc<br />

parler de la compacité des [o] et [u] et de la diffusion des [e] et [i] quant à la position<br />

de F1 et F2 définissant la nature de base des unités tonales serbes (F1 décline,<br />

F1 augmente respectivement de [a] par [e] jusqu’à [i] 10 chez les sons dits diffus<br />

et F1 décline, F2 décline de [a] par [o] jusqu’à [u] chez les sons dits compacts).<br />

De la même manière, il faudrait faire une recherche plus étendue sur la<br />

nature des variantes longues et brèves des unités tonales serbes, c’est-à-dire variantes<br />

vocaliques fermées ou ouvertes, pour arriver à une conclusion qui déterminerait<br />

laquelle de ces deux caractéristiques est fondamentale et distinctive et<br />

laquelle est redondante.<br />

Et enfin, il reste à étudier le statut de la diphtongue [je], c’est-à-dire la possibilité<br />

qu’il existe une triphtongue [ije] dans certains parlers serbes occidentaux.<br />

10 Comme il est ici question du système des sons de la langue serbe, nous avons négligé les voyelles<br />

antérieures arrondies chez lesquelles F1 augmente légèrement en rapport à la voyelle non arrondie<br />

du même système d’aperture et de l’endroit de la formation, tandis que F1 (et F3) déclinent par suite<br />

d’une augmentation du volume de la partie antérieure du résonateur buccal (les lèvres arrondies et<br />

légèrement avancées prolongent le résonateur buccal et réduisent la fréquence des voyelles).<br />

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