25.06.2013 Views

SANTE PUBLIQUE

SANTE PUBLIQUE

SANTE PUBLIQUE

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

La santé communautaire en Italie 107<br />

Les acteurs de la santé publique<br />

Les médecins de famille<br />

Le système mutualiste antérieur à la réforme sanitaire recourt<br />

prioritairement au médecin de famille qui consulte à son<br />

cabinet ou à domicile (consultations, contrôles, quelquefois<br />

petites interventions médico-chirurgicales ; prescriptions médicales,<br />

d'examens spécialisés, d'hospitalisation, etc.). Ces médecins<br />

de famille, après avoir signé une convention avec les<br />

mutuelles, sont choisis librement par leurs adhérents; on peut<br />

donc ici parler de « médecin de confiance », l'adhérent pouvant<br />

changer à sa cc:)nvenance de médecin*. Les médecins de famille<br />

recouvrent leurs honoraires sous forme de paiement à l'acte<br />

d'après les tarifs fixés par la convention. Progressivement s'est<br />

développée la fc^rmule dite « pro-capite » afin de limiter la<br />

multiplication des consultations et des dépenses induites par<br />

chaque consultation (médicaments, examens, etc.). Après la<br />

réforme, l'USL s'est substitué aux mutuelles dans la convention<br />

passée avec les médecins. La formule « pro-capite » a été généralisée;<br />

par ailleurs, l'accès des médecins à la convention a été<br />

restreint (1 médecin pour 1000 habitants), tout comme le<br />

nombre maximum de leurs patients (1500 individus par médecin<br />

et 750 enfants par pédiatre).<br />

En 1987, les prestations médicales, surtout à domicile, restant<br />

trop peu nombreuses, le paiement à l'acte est réintroduit<br />

(notamment pour les prestations de type assistance à domicile<br />

des personnes alitées) afin d'inciter les médecins de famille à<br />

limiter le recours à l'hospitalisation et aux spécialistes.<br />

Les « bons » médecins de famille jouent naturellement depuis<br />

toujours une rôle important dans le domaine de la prévention<br />

individuelle et de l'éducation sanitaire aux malades; mais le<br />

système rétributif ne les y encourageait pas. En limitant le<br />

nombre de patients à 1500 par médecin, on espérait augmenter<br />

* D'un point de viie plus théorique, la liberté de choix reste cependant nés difficile, le citinen<br />

n'étant pis le consommateur libre, rationnel, informé, que le fonctionnement optimal du exigerait.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!