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SANTE PUBLIQUE

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Santé et soins de santé aux Pavs-Bas 47<br />

de pollution environnementale, il existe deux factions. Il y a<br />

d'un côté les individus éventuellement responsables de la pollution<br />

tels que le propriétaire d'une terre ou d'une voie navigable<br />

polluée par des déchets chimiques. Celui-ci tentera de<br />

minimiser les risques et niera l'existence de la pollution. De<br />

l'autre côté, il y a les résidents et les groupes écologiques actifs.<br />

Ceux-ci feront énergiquement ressortir les risques pour la santé<br />

et exigeront un examen exhaustif de la population. C'est l'écologiste<br />

médical qui sera tenu de s'assurer de la validité des<br />

données qui constituent une estimation au.ssi exacte que possible<br />

des risques courus. Cette estimation devient ensuite le point<br />

de départ des mesures à prendre. L'écologie médicale fait donc<br />

partie de plusieurs services municipaux de santé de base. On<br />

estime le nombre d'experts nécessaires en ce moment aux Pa\'s-<br />

Bas entre dix et quinze.<br />

Passons à un autre exemple, celui du dépistage du cancer du<br />

col de l'utérus. L'histoire du dépistage systématique de cette<br />

forme de cancer illustre bien ce qui se passe lorsque les soins<br />

et la prévention sont appliqués à différents cadres organisationnels<br />

et à l'intérieur de systèmes de financement différents. Il y a<br />

de bonnes raisons de croire qu'un examen périodique efficace<br />

de toutes les femmes entre 30 et 55 ans conduit à une baisse de<br />

la maladie et du taux de mortalité due au cancer du col de<br />

l'utérus. Pour cette raison, trois villes ont mis à l'essai et sous<br />

forme de recherche un programme d'examen des femmes. À<br />

cause de pressions politiques, on n'a pas attendu les résultats et<br />

un programme couvrant tout le pays a été mis sur pied, financé<br />

par le gouvernement, les municipalités et par des contributions<br />

venant des femmes elles-mêmes. En quelques années, la participation<br />

à celte recherche a diminué. Une des raisons fijt que<br />

plusieurs femmes avaient déjà subi des frottis faits par leur<br />

médecin de famille et par leur gynécologue lors des examens<br />

périodiques pour contraceptifs oraux par exemple. Les coûts de<br />

ces frottis, effectués sur une base de services médicaux ont été<br />

couverts par l'assurance. En prenant en considération ces développements,<br />

la recherche amorcée a été interrompue et une<br />

autre approche a dû être trouvée. Cela a amené la municipalité<br />

ou les services de santé de base à identifier et à assigner en<br />

quelque sorte les femmes devant être incluses dans l'étude à<br />

subir ces tests. Elles devaient alors consulter leur médecin de

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