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LIVRE SECOND. 332
i0I|| nourrir,agir,mouuoir, viure ôc mourir des beftes,eftât fi voifinc delà
^ noftre ; tout ce que nous retranchons delcurs caufes motrices, ôc que
»j nous adiouftons à noftre condition au deffus de la leur, cela ne peut
l aucunement partir du difeours de noftre raifon. Pour règlement de
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î n r 1 j r i» i i - i exemple du rerte*
^ noftre iante,les médecins nous propofent l'exemple du viure des mJi tnofa efi mL
^ belles, Ôc leur façon : car ce mot eft de tout temps en la bouche du
v 'peuple.
/' Tenez^ chauds les pieds ($f la tejle,
Au demeurant viue^ en bejle.
u La génération eft la principale des actions naturelles : nous auons Génération, comme
I quelque difpofition de membres, qui nous eft plus propre à cela: fe doit exerce?.
ï(| toutefois ils nous ordonnent de nous renger à l'aifiette & difpofition
brutale, comme plus effectuelle :
more ferarum, *- ucr
Quadrupzdumque magis ritu, plerumque putantur
Concipere vxores : quia fie loca fumere pojjunt,
Pecloribuspojîtis, jublatisfemina lumbis.
" Etreiettent comme nuifiblcs ces mouuemens indiferets & infolens,
* que les femmes y ont méfié de leur creu : les ramenant à Pexemple ÔC
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niodefte & rafîîs.
Nam mulier prohibe tfe concipere atque répugnât,
Clumbus if (a njiri Venerem ji Uta retraélet,
Ibid.
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Atque exojfato ciet omni pectorefluclus.
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l" Eijcit enimfulci recta regione viaque
Vomerem, atque locis auertit Jèminis iétum.
^ Si c'eft iuftice de rendre à chacun ce qui luy eft deu, les belles qui fer- iuftice