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CG\ plus de ESSAIS volupté à DE feulement MICHEL voir leiufte&doux DE MONTAIGNE,
meflangede deux
relie, & do„n„ mi= . Charaqite mutatis ofcnU ferre comk,
baifers à tes trèfles ^ _
changées,ferâtàdeux * Amplcclique mek CQYpUS non pïtlTHe UccrtU'.
bras ton corps clconle. ' 1 i i O -r • Il
OUID. TNFI. Et entre les premières laideurs, ie compte les beautez artificielles &
Beaute^artijîciel- forcées. Emoncz icune gars deChio, penfant par de beaux attours,
les&forcéesjmtfes acquérir la beauté que Natureluy oftoit,fe prefenta auPhilofophc
entre les laideurs. Arcefilaiïs : & luy demanda, fi vn fage fe pourroit voir amoureux :
Ouy dea, refpondit l'autre,pourueuque ce ne fuft pas d'vne beauté
parée & fophiftiquée comme la tienne. La laideur d'vne vicilleffe aduoiiée,
eft moins vieille tk moins laide à mon gré,qu'vne autre peinte
&liffée. Le diray-ie? pourueu qu'on ne m'en prenne à la gorge. L'a-
^Kmour, quandpro- mour ne me femble proprement & naturellement en fafaifon, qu'en
prement en fa fat- y o l f i n fe p c nf a n £ C .
^ on
' „ , 0nem (t puellarum ïnfereres choro.
Tel,que s'il eftoit mef-
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ieunes beautez:ouà le confidcrer feulement par fantafie, qu'à faire
moy-mefme le fécond,d'vnmeflange trifte& informe. Ierefigne
de Galba, cet appétit fantaftique,à l'Empereur Galba,quine s'adonnoit qu'aux
chairs dures tk vieilles : Et à ce pauure miferable,
AhlvueilcntlesDicux r\ TA • r • I ^ rT
que ie t C puife voir O ego Dij faciant talcm te cernerepojjim,
lé dans vnc troupe de , „ .
Adule [agaces faucret bojpitcs,
filles, il trompait mile r\-r 1 r C I
des plus fins furue«âs:
SL'S.'SpaS;
Dijcnmen objcurum, folutts
Nimbus, ambtguSque -vultu.
&icyifage ambu. lg £ t | a b e a u té non plus. Car ce qu'Homère I'eftend iufqu à ce que le
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.« menton commence a s ombrager, Platon melme la remarque pour
Beauté, a quel are _ n . , r ° . ni - i n ^ - M -
enfonfieo-e*
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Et eit notoire la caule pour laquelle le Sophiitc Dion ap pelloit
* les poils folets de l'adolefcence, Ariftogitons & Harmodiens. En la
virilité, ie le trouue defîa aucunement hors de fon fiege, non qu'en
la vieilleûfe.
ce fafcheux pafant Importunas enim tranfuolat aridas
larbre fec, Rafliedfon [ J
vol aux verds ramages. QuerCUS.
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' Et Marguerite Roy ne de Nauarre, alongc en femme, bien loin, l'auantage
des femmes : ordonnant qu'il eft faifon à trente ans, qu'elles
changent le titre de belles en bonnes. Plus courte poffefïîonnous
luy donnons fur noftre vie, mieux nous en valons. Voyez fon port:
C'eft vn menton puérile. Qui ne fçait en fon efcole,combien on procède
au rebours de tout ordre? L'eftude, l'exécution, l'vfage,lonc
Amour fuit l'ordre. VOyes à l'infufhfance : les nouices y régentent. Amorordinem nefeit.
jimour s'entretient Certes fa conduite aplusde galbe, quand elle eft méfiée d'inaduer-
^oMecydudef t a n c C j& fe trouble : les fautes,les fuccez contraires,y donnent pointe
& grâce : Pourueu qu'elle foit afpre tk affamée, ilimporte peu, qu'elle
foitprudente. Voyez comme il va chancelant,chopant,&folaftrant:
On le met aux ceps,quand on le guide par art & fageffe : Et contraint-
on fa diuine hberté,quand on le fubmet à ces mains barbues tk calieu-
fpirituelle, fes. Au demeurât, tk defdaigner ie leur oy de mettre fouuent en peindre confiderationi'intereft cette intelligence que toute les