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LIVRE SECOND. 4 5 7
de la mufique n'efueille tk ne chatoiiille : ny ame fi reuefche, qui ne fe
fente touchée de quelque reuerence, à confiderer cette vaftité fom-
bre de nos Eglifes, la diuerfitéd'ornemens, & ordre de nosceremo- Omemens desEgli-
nies, tk ouyr le fon deuotieux de nos orgues, tk l'harmonie fi pofée tk f es
-
religieufe de nos voix. Ceux mefme qui y entrent auec mefpris, fen- °Z ues
tent quelque friflbn dans le cœur, tk quelque horreur, qui les met en
défiance de leur opinion. Quant à moy, ie nem'eftimepointaifez
fort,pour ouyr en fens raifis, des vers d'Horace tk de Catulle, chantez
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d'vne voix fuffifan te, par vne belle ôdeune bouche. EtZenonauoit V o i x « ^ ^
raifon de dire, quela voix eftoit la fleurdela beauté. Onm'avoulu
faire accroire, qu'vn homme que tous nous autres François cognoif-
beauté/
fons,m'auoitimpofé, en me recitant des vers qu'il auoit faits: qu'ils prononciation de
n'eftoient pas tels furie papier qu'en l'air: tk que mes yeux en feroient quel crédit eni>n oucontraire
iugement à mes oreilles : tant la prononciation a de crédit »rage. à donner prix tk façon aux ouurages, qui palfent à fa mercy. Surquoy cheuaux emprun-
Philoxenus ne fut pas fafcheux, en ce, quoyantvn lifeur, donner tc
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mauuais ton à quelque fienne compofition, ilfe print à fouler aux Vermillon & Ce-
pieds, &caffer de la brique qui eftoit à luy, difant: le romps ce qui eft n
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à toy, comme tu corromps ce qui eft à moy. A quoy faire, ceux mef- n
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mes qui fe font donnez la mort d'vne certaine refolution, deftour- [" usf^
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noient-ils laface,pourne voir le coup qu'ils fe fàifoient donner ?& les perles,*i a damait
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i r / \ r i 1 f ' moindre partie de
ceux qui pour leur iante délirent & commandent qu on les incite & fuy-mcime.oncftfou-
{ • i r n • 1 .-i n tient en peine de chere,
pourquoy ne peuuent-ilsioultenir la veue des appreits,ou- cherieiuictaymc Par-
tils tk opération du Chirurgien; attendu que la Veue ne doit auoir au- / ft
cune participation à cette douleur? Cela ne font-ce pas propres d
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l \ -r 1 1 • r 1 r T l i r moins esbloiuifent Se
exemples a venherl authoritequeleslensont tur leditcours? Nous fufuneut nos fîmptes
auons beau fçauoir que ces trelfes font empruntées d'vn page ou d'vn JC
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laquais :quecette rougeur eft venue d'Ëfpagne.&cette blancheur &
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politlcure delà mer Oceane : encore raut-n quela veuë nousrorce yre% d'en trouuer le fujet plus ai mable& plus agréable, contre toute rai- T1 adm;
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fon. Car en cela il n'y a rien du fien. h o f
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Auferimur çultu, vemmis, auroque tezuntur
luy mefme elt admirab
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Lnmina, pars minima cftipjapuella fut.
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^ mefme, il prie d'am.ui&cftpne.fsproc-,
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i)biJit quod âmes inter tam multa requiras : Litcm, & fe void c«-
Decipit hac oculos JEnde, Mues amor. f cm
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Dumquc petit, petitur :pariterque acccndit f£j ardet. i u y ren4 : n ne fanante
l'entendement de Pygmalion, fi troublé par limpreffion de la brrii^&^im'gle^e
veuë de fa ftatu ë d'y u oire, qu'il I'ay me tk la férue pour viue ? j« ^hZTcousts
0 feula dat, reddique putat, fequiturque tenétque, doigts imprimez, dont
' rf i • r 1 f • " craind de voir vne
Et crédit tactis dintos injiderc membru, jneiirtriAW fur ù
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Et metuit prejjcs vcmat ne UHQT m artus* prefre. M^m. ».
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