f - Brasiliana USP

264 INTRODUCTION.
trouve la mention que d'un très petit .noirjbre d'é§rits. Ônest
autoriséàtconclure de-ce fait que-la Collectioii n'a été formée
et publiée qu'à ce môin|nt,.et qu'auparavant il n'y a rien
eu de semblable au recueil qui a éjlê connu plus tard"sous le
titre commun d'ceuvrefd'Hippocrate.
En second lieu, il est constant qu'y» passage de Polybe se
troUvcdans la CoUection hippocratique. -Examinons attentivement
cette circonstance : Aristote a, dans sa bibliothèfùe,
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lesîivres du médeein Polybe; il v emprunte unlong morceau
.gu'il rapporte textueUemerrtf; vjpilà un premier fait positif,
j^ais voici un second fait qui est singulier et qui n'est pas
moins positif, c'est que le morceau rapporté par Aristote se
trouve tout au^ohg dans le livre de là Nature de. l'homme,
non plus sous le nom de Polybe.-, mais sous celui d'Hippocrate.
Comment Vest faite cette métamfîrpfldse ? On n'a pas
pu, je l'ai déjà dit,-iransporter le morceau en question des
œuvres d'Aristdle dans celles d'Hppqcrate, car la publication
de la Collection aristotélique est postérieure à celle delà
Collection hippocratique. D'un autre "côté, les livres de Tfclybe
n'ont pu, non plus, le fourni» ; car,, si ces livres avaient
existé au moment où la Collection hippocratique îput publiée,
les premiers commentateurs qui ont travaillé sur les œuvres
d'Hippocrate auraient signalé l'emprunt, e^nul d'entre eux
n^a parlé des hvres de^oljbe^ qui, dans le fait, avaient dès
lors pérL
Ainsi un livre de Polybe (car en cela le téippignagèjd'Aristote
est décisif) se trouve postérieurement changé en un
livre d'Hippocrate. Un pareil changgment n'a pu se faire que
sciemment ou insciemment, je veux dire que, oubien le nom
de Polybe a été effljcéet c^Ld'Hippocratesubstitué,«Ouiîen
le livre n'avait pas de nomd'aùteur, et ceux quil'ontmis alors
dans la publicité, l'ayant troufé avec d'autres qui portapnt