19.06.2013 Views

f - Brasiliana USP

f - Brasiliana USP

f - Brasiliana USP

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

DE L'ANCIENNE MÉDECINE. 611<br />

de tout cela. Voici un exemple encore plus frappant : les gens<br />

qui, marchant dans la neige ou exposés à une température rigoureuse<br />

, ont éprouvé un froid excessif aux pieds, aux niains<br />

ou à la tête, que ne souffrent-ils pas, la nuit, quand ils sont<br />

abrités et placés dans un lieu chaud, par l'ardeur et les démangeaisons<br />

auxquelles ils sont en proie ? Parfois il leur survient<br />

des phlyctènes comme s'ils avaient été brûlés pai* le l'eu ;<br />

et ils ne ressentent pas ces douleurs avant de s ; être réchauffés ;<br />

tant est grande la facilité avec laquelle le chaud et le froid se<br />

remplacent alternativement ! Je pourrais citer mille autres observations<br />

semblables. Quant aux malades, n'est-ce pas chez<br />

ceux qui sont pris de frisson que s'allume la fièvre la plus ardente<br />

? mais elle n'a pas une grande forée, elle cesse en peu dé<br />

temps , et elle est innocente le plus souvent ---tant qu'elle" dure,<br />

elle donne une chaleur générale , et, parcourant tout le corps,<br />

elle finit surtout dans les pieds , où le frisson et le froid ont eu<br />

Zving.- Le texte est peut-être altéré ici ; ^diversités de facture le feraient<br />

supposer ; et la construction n'est pas assez facile pour qu'on écarte tout-àfait<br />

cette opinion. Les traducteurs ont beaucoup varié : Calvus «t Mercuriali<br />

ne mettent pas de point d'interrogation après ÈxXap.iTEt, et traduisent<br />

comme si Hippocrate avait voulu dire que le frisson n'est pas suivi- d'une<br />

fièvre vive; sens peu probable, surtout si l'on fait attention que quelques<br />

lignes pins loin Hippocrate dit : oùv Siatayioç OÛTG)-irSpayïvETai TÔ Èvav-<br />

T'.wTaTov ànb TauTop-ocToù ; ce qui fait supposer que, dans le passage ici<br />

en question, il a voulu dire que la fièvre suit le frisson. Zvinger a traduit :<br />

« Aut si quitus non adeô Veheméns., sed pauco tempore quiescens ; » c'*st<br />

. aussi le sens qu'a suivi Foes. Gardéil a fait abstraction du texte, pour mettre<br />

ce qui lui a semblé le plus raisonnable', et il a traduit : Si le froid n'est<br />

pas long, la fièvre n'est pas longue. Les divergences des traducteurs montrentles<br />

difficultés de ce passage. Pour moi, d'une part me tenant au<br />

texte, de l'autre le comparant avec ce qui suit, j'ai pensé qu'Hippocrate<br />

voulait dire, à la vérité, qu'une fièvre vive suit le frisson, mais ajoutait<br />

que celte fièvre n.'est pas violente, et cesse bientôt ; faisant allusion, en<br />

cela, aux fièvres intermittentes. — 22 StoXtyou 2 2 53. g-r 23 TastoXXà 24 41.<br />

- Ta-noXX'àdtvriç 2253. - EÙawi; cod. S. ap. Foes.—- 2 - 4 2253. - oîtv vulg.<br />

cl al. codd.--rap-pomnes.— 25 2253,-TEXsUTaîov 2255. — TEXEUTÔVOV vulg.<br />

et al. eodd.*— "> WTTEp 2141, 2142, 2140, 3143, 2255.- ÔWWEO 2143.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!