f - Brasiliana USP

DE L'ANCIENNE MÉDECINE. 615
jour, le fait enfler et excite une chaleur excessive et un sentiment
de brûlure f et si on y porte souvent la-j-main et que hï.
flux persiste long-temps, la partie, quoique -sèche et peu
charnue , s'excorie. L'inflammation du nez s'apaise, non pas
tant que dure le catarrhe et que la phlegmasie existe, majs
quand l'humeur devient plus épaisse, moins acre , etçgiand,
par la coction, elle se mêle davantage au liquide primitif; alors
s^ulenipnt l'inflammation cesse. Ceux au contraire chez qui le
mal est produit manifestement par la seule qualité froide sans
le concours d'aucune autre chose, en son#tbus délivrés par le
passage même du froid au chaud,jet le retour du chaud au
froid , lesquels succèdent pronrplement l'un à l'autre et n'ont
besoin d'aucune coction ; mais tout ce qvfe jeudis être produit
chaud guérit le fjpid, et le froid le chaud sans autre secours? Évidemment
il y a là contradiction avec le raisonnement général d'Hippocrate. Suivant
ce raisonnement, le froid ne guérit le chaud et vice versa* 1 , que lors.que.ces
qualités élémentaires ont agi seules et sans mglangè; mais., tontes les fois
qu'elles n'ont-pas agi seules, la guérison ne s'obtient plus'que* par la coction
;< et la meilleure» preuve , dit Hippocrate, *que les maladies fébriles ne
dépendent pas d.e la qualité froide ou de' la qualité chaude, c'est qu'elles ont
besoin, pour arriver à' leur solution , d'un long temps, pendant lequel çlles "*
subissent' dés modifications diverses, "fiippoçrat? n'a donc pas pu dire que
chez toctsla guérison se fait put là mutation du froid en chaud, et du chaud
en froid, nàaiv exige que l'on' lise àXX' oîoi au lieu de àXX«tai , ou bien
il faudrait que 4tàjto, représentât uniquement âXXotijt , constijj|dïion
possible, mais obscure. Cela est d'autant plus certain qu'un peu pltis loin
(p. 61 8), Hippocrate dit : ôxo'cra oùv ànb aÙTs'ïij Tr.ç 9epfj.vlç EÎXtxptvÉo; -X. u-/Qr,-ici.i., j.'ai incliné
à croirei qu'il y 'manquait quelque chose, par exemple -ri 6spp.o3
après tpavEpô;', de sorte qu'elle, signifierait : mais c'eSx.chez qui.cela'
arrive par le froid seul ou par le chaud seul, sans le concoui's d'aucune autre
chose , en sont tous délivrés par le passage même du froid au chaud, et
du chaud au froid. J'aurais même 1 fait cette addition*, si je* n'ëlais convaincu
que les corrections ne sont permises que dans les cas "l'évidence on d'indis-