f - Brasiliana USP

DE L'ANCIENNE MÉDECINE. 635
moins; le diaphragme est, à la vérité , large, étendu, et il
fait obstacle ; mais sa constitution est plus nerveuse et pins
robuste ; aussi reçoit-il moins d'atteintes; cependant il y survient
aussi des douleurs et des abcès.
23- A l'intérieur et à l'extérieur du corps, il est plusieurs
autres figures d'organes qui contribuent, très diversement
entre elles , aux souffrances soit chez l'homme sain, soit chez
l'homme malade. Tels sont : une tête grpsse ou petite, un cou
mince ou gros , long ou court, un ventre allongé ou aïrpndi,
la largeur ou l'étroitesse de la poitrine et des côtes, et mille »•
autres conditions dont il faut connaître les différences , afin *
qu'avec un savoir exact on observe les causes de chaque chose. *
24. Quant aux qualités des humeurs et à l'examen des
actions que chacune d'elles peut exercer sur le corps, il en a
déjà été parlé, ainsi que des affinités qu'elles ont les unes
pour les autres. Sur quoi, je demande : si un suc doux se
métamorphose en un autre , non par un mélange accidentel,
mais par un changement spontané, que deviendra-t-il d'à-
Le ms. 2555 est conforme aux imprimés ; les manuscrits 2145, 2141,
2140, 2143, 2144, n'en diffèrent que parce qu'ils ont àXXïiXaç au lieu
d'àXXïiXouç. Le manuscrit 2253 lit autrement ; il a : IIsp! Sa Suvâp.iwv
yyp.àv aÙTMv TE É'xaaToç Ô'TI SûvaTat noie~iv tbv àv8pu7.ov ÈaxÉcpSai - xat 7tpo-
TEpov EtpïiTai • xa! TÏIV (ruyyÉvEtav àç è'xouoi nobç àXXïiXouç. On voit, outre
des différences de dialecte, qu'il n'a pas àantp , qu'il lit EipnTat aulieu
d'eîpéaxai, qu'il ajoute xa! après EtpYiTat et qu'il a riff ouyyÉ*V£tav au Iisu flu
pluriel. Je pense que , sans recourir à des restitutions conjecturales ( moyen'
que je redoute et dont je ne fais usage qu'en désespoir de cause),il est possible,
à l'aide du manuscrit 2253, d'avoir une leçon qui ne fait aucune violence
au sens et qui, sans doute, n'est pais éloignée du texte primitif.^Pour
cela, je supprime seulemetorâoirEp, j'admets xa! devant Tàç o-uyysvEiaç, etjé
regarde ÈoxÈcpôat comme régi par la proposition neoi. Peut-être même, si
la plus grande réserve ne me semblait nécessaire, aurais-je pu suppléer la
préposition, et lire après yopàv : "• a ' 1 ""P* T< ^