f - Brasiliana USP

DE CHACUN DES LIVRES HIPPOCRATIQUES EN PARTICULIER. 419
tont, Erotien nous a conservé une explicâ^tiqn de Bacchius
qui" se rapporte à cet appendice 1 ; ce oui prouve que, dès le
temps d'urtdes plus anciens, commentateurs d'Hippocrate ,
ce fragment existait, et était joint au Mochlique. Je lui rendrai
donc son titre ancien, sur les ^e^es(Il£g)-pXEëwv),"étje
le rapprocherai d'un autre frag^eftt'sur" le même sujet, qui
est aussi compris dajns la compil%âpn appelée de la ^Nature
des os. „. *.
Le second fragment, que renferme le traité-de la Nature
des os, commence par ces mots : La veine du foie dans les
lombes 2 , etc. Il est consacré à l'anatomie des veines ; il se retrouve
tout entier dans le 2 e livre des Épidémies; et ce qui
prouvé que c'est là sa véritable place, c'est que Galien,, qui
le cite, l'emprunte à ce deuxième livre et ne fait aucune mention
d'un traité sur la Nature des os.
Le troisième morceau qui commence par ces mots : Les
plus grosses des veines sont ainsi disposées 5 , n'est'pas autre
chose quête morceau qu'on lit dans le traité de,1a Nature
humaine, morceau attribué par Aristo^ expressément à Polybe.
Galien, par son commentaire sur le traité de la Nature
de l'homtne, nous prouve que telle en a été de tout temps la
Véritable place, et c'est là que l'a pris l'arrangeur qui a
compqgé le traité de la Naturè-des os.
Ce n'est pas des œuvres d'Hippocrate, c'est de celles d'Ans-
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tote que le quatrième morceau a été, extrait. Les premiers
mots en sont : Les grosses veines sont ain&ittisjposèes 4 . II se
trouve en toutes lettres daùs l'Histoire des animaux d'Aris-
• Page 156, Ed.JFranz. %
2 TLSè-iV-raTixiç Iv ôocfuï Page 60, Ed. Frc-6."
3 Ai -xa-^uxaxat xwv (pXsëwv WSE -r-E-puxao-tv. Pagg 60, Ed. Frob.
* Aï cpXsëEç SÈal ns.yeiai WSE T*-e