f - Brasiliana USP

338 INTRODUCTION.
comme prépondérants les témoignages plus anciens que la
fondation des écoles alexandrines, je n'ai pu m'empêcher
d'attribuer à Hippocrate le,traité des Articulations.
* DES FRACTURES -. Quoique je regarde le traité des Articulations
comme la suite de celui des Fractures, j'ai d'a-
*• bord parlé de celui-là, parce que Gahen nous a conservé des
* témoignages qui manquent sur celui-ci. Maintenant, pour
montrer l'authenticité du traité des Fractures, il suffira de
faire; voir qu'il forme un tout avec celui des Articulations.
Gahen s'est chargé de ce soin, aussi je me contenterai de le
traduire 2 : « J'ai dit dans le commentaire,sur le traité des
« Articulations qu'il est une suite de celui des Fractures;
« ici, je vaisrappeler brièvement lesraisons qui le prouvent.
« D'abord cela est évident par le début de l'un et l'autre
« traité; celui des Fractures commence par ces mots : Il faut
« que le médecin fasse l'extension le plus directement qu'il
ii est possible dans les luxations et les fractures; l'auteur
« annonce clairement par là qu'il traitera des fractures et des
« luxations. Celui des Articulations débuté par la parti-
« cule Se, particule qui indique toujours une suite et jamais
« le commencement d'un traité. CependantV quelques-uns
« poussent l'habileté et P érudition jusqu'à citer les OEconomi,,
« ques de Xénophon., croyant prouver pat- là que les anciens
« avaient la coutume de se servir de la particule Si au début
« d'un livre,et ils rapportent la premièrephrase de l'ouvrage
« de Xénophon, quïest ainsi conçue • -^xouo-a Se note aûxoî> xal
« 7t£p\ otxovojjuaç xoiàSs (JLOI SiaXsyopiivou ( Je l'ai entendu me
« donner les instructions suivantes sur l'économie ). Ils ne
« savent pas que ce livre des QEconomiques est le dernier des
1 Ilepl dy-Awv.
.*" Tome v, p. 578, Ed. Basil.