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LIVRES HIPPOCRATIQUES. fjj
fions importantes de théorie et de pratique. On a, dans cetie
énumération de titres, l'énumération de grands travaux auxquels
se livra l'antique médecine. Tout ce qui fut fait alors
composerait une bibliothèque ; nous n'en avons que des feuillets
dépareillés.
L'auteur du Traité des affections, faisant, de son côté, de
fréquents retours sur ses propres compositions, nous apprend
quels étaient les sujets qui occupaient la médecine d'alors. Il
avait composé des traités spéciaux sur les collections purulentes
du poumon, sur les phthisiques, sur les maladies des
femmes 1 , sur les yeux 2 , sur la fièvre tierce et la fièvre
quarte 5 . Mais le livr^ qu'il cite le plus souvent, et auquel il
renvoie incessamment ses lecteurs, est un livre de pharmacologie.
A la plupart des maladies qu'il énumère, il ajoute
qu'il faut donner le remède comme il est prescrit dans le
Traité des remèdes *. De pareils traités ont toujours été nécessaires
à l'exercice de la médecine ; et ils ne manquaient
pas à cette époque. L'auteur du Traité des affections internes
fait aussi quelques allusions à un livre semblable s .
L'auteur du Quatrième livre des maladies, qui se cite souvent
lui-même ( et nous possédons plusieurs de ces traités
cités, les livres de la Génération, de la Nature de l'enfant,
et des Maladies des femmes), fait allusion à un écrit sur la
1 nX*)[v TOpl Ejjwtuwv xal (pOivdvxwv xal xwv YuvaixEiwv. Taïïxa Y«p
ytùpiç ytypàtyttai. p. 184, Ed. Frob.
1 IIXV ocpâaXjxwv • xaïïxa Sa îSiwç Y e YP« < T ,£Tal * P* ^0, ^**
Frob.
3 AïoV Se 6 xpixaïoç xal ô TETapxaïoç ixÉpw8{ (xoi yiypantai.
p. 182, Ed. Frob.
* AiSo'vat onep £v t-fl tpapjxaxktSt yiypanta.*.. p. 180, Ed. Frob.
5 Hiveiv SiSo'vaia xal x