LE SYMPOSIUM INTERNATIONAL LE LIVRE. LA ROUMANIE. L ...

100 andrei eŞanu et Valentina eŞanu
à son tour des visites (à la sœur du tsar piere II, nathalie Alexeevna, à la
sœur de l’impératrice Catherine Ivanovna, elizabeth petrovna, 50 etc.), étant
traitée avec considération – et elle avait été élue en tant que Demoiselle de
la Cour auprès de l’impératrice Anna, qui l’appréciait au plus haut degré.
Aurait-elle pu jouir d’une telle considération si elle avait été reconnue
comme une femme d’une moralité douteuse ?
Après toutes ces précisions, nous sommes arrivés à la conclusion que
parmi les proches de la famille des Cantemir (y compris Ivan Ilinskii, le plus
informé) mais aussi parmi les gens de l’entourage du tsar on ne retrouve
aucune information relative à la supposée idylle entre pierre I er et Maria. Ce
sont quelques diplomates étrangers, suivis par des historiens modernes, qui,
suite à des confusions et par manque d’autres informations, ont commis des
graves erreurs d’interprétation, en prenant Maria Cantemir pour sa mère
Anastasia troubetskaya-Cantemir (les deux femmes ayant le même âge, à
l’époque) et en lui attribuant des évènements advenus seulement dans la vie
privée d’Anastasia, la deuxième épouse de Dimitrie Cantemir.
50 Ibidem, p. 468-469.