LE SYMPOSIUM INTERNATIONAL LE LIVRE. LA ROUMANIE. L ...

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de rome et de paris. 23 Cette loi a été votée aussi par le Sénat que par la
Chambre des Députés. la création de cette mission scientifique en Albanie a
trouvé un écho dans le monde culturel roumain aussi. l’été de l’année 1934,
n. Iorga qui avait l’intention de réaliser un centre de recherche culturelle
roumaine sur le terrain donné par le roi albanais, offrait cet endroit à l’état
roumain à condition de créer un institut en Albanie. Il voulait également
construire sur le même emplacement un édifice destiné à être habité par
le professeur. 24 en 1935 on crée à Bucarest le Collège Archéologique
roumain. les membres de ce collège ne sont pas du tout reconnaissants à
Iorga pour l’idée de créer un Institut Archéologique roumain en Albanie
et pour avoir désigné Monsieur Dumitru Berciu, jeune archéologue, à la
direction de cette institution et non une personne activant au Collège. 25
les conditions imposées par l’acte de donation fait par Iorga sont
connues par l’état roumain et donc les démarches pour commencer la
construction de l’édifice de Sarande devaient être démarres le plus vite
possible. Malgré les insistances de Iorga, Berciu ne peut pas aller à Sarande
dans l’été de 1936, étant retenu pour des études à Vienne. Iorga précise
dans une lettre adressée à D. Berciu que les perspectives du projet ne sont
pas très optimistes car le ministre de l’extérieur n’avait pas encore donné
l’argent pour la construction. le 18 mars 1936, D. Berciu se déplace en
Albanie pour commencer et surveiller la construction.
les représentants du gouvernement albanais ont reçu chaleureusement
l’idée de réaliser un édifice roumain de culture en Albanie, mais
ceux de l’ambassade d’Italie à tirane s’opposent à la construction de
l’institut dans le sud du pays. l’influence de l’Italie était très forte
pendant la première décennie du xx ème siècle. la création d’un centre
culturel roumain subminait l’influence culturelle italienne, selon les
diplomates italiens. Après une brève période à Vienne, Berciu 26 revient
en Albanie, en 1937, pour commencer les travaux. Il n’a pas conclu des
contrats avec des entreprises italiennes de construction à cause des prix
fabuleux qu’elles demandaient afin d’empêcher la construction. Berciu
travaillera avec des maîtres constructeurs albanais et aroumains qui avaient
vécu en roumanie. tous les matériaux de construction en sont apportés.
23 Monitorul Oficial, nr. 162 din 17 Iulie 1934, 4643.
24 cEAchir, Nicolae, « istoricul relaţiilor consulare romano-albaneze », Anuarul
Albanezul, 401 (Bucureşti, 1996): 100.
25 PăuNEscu, Alexandru, « Înfiinţarea şi statutul colegiului Arheologic român
(1935) », Arhivele Digitale de Arheologie.
26 BErciu, dumitru, « Mărturii inedite despre activitatea profesorului N. iorga
privind înfiinţarea unor centre culturale în peninsula Balcanică. institutul român din
Albania », Anuarul Albanezul, 401 (Bucureşti, 1996): 101.